Nuits de Fourvière : l'âge d'or de Simple Minds

C'est avec une nouvelle version live de leur mythique album New Gold Dream que les Écossais viennent sur la scène de Fourvière le 10 juillet.

Si le grand public connaît surtout – ou du moins a connu – le Simple Minds de l’époque Live Aid, enchaînant les tubes engagés, Mandela Day en tête, le groupe mené par le plus beau strabisme du paysage rock, Jim Kerr, a connu au moins deux autres esthétiques attachées à deux autres époques : d’abord le post-punk martial, pour ne pas dire militaire, du tournant décennal 70-80, froid comme une lame (les cinq premiers albums).

Ensuite une new-wave tirant les courants d’air pop et volontiers emphatique, celle qui lui a ouvert la porte des stades et de ses plus grands hits (les trois disques suivants).

L’album New Gold Dream s’inscrit à plein dans cet âge d’or qui culmina sans doute avec l’über célèbre Don’t You (Forget about me) (sur la BO du film Breakfast Club). On y trouve, sur New Gold Dream, des hymnes comme Someone Somewhere (In Summertime), Promised You a Miracle, Glittering Prize ou Big Sleep.

C’est cet album (largement exploité sur le mythique enregistrement à Paris (Live in the City of Light) de 1987 et fruit en 2024 d’une nouvelle version live) que les Écossais proposent de jouer sur la scène de Fourvière.

En l’agrémentant pour faire durer le plaisir d’un formidable mezze de ses meilleurs titres des albums suivants et donc de la troisième période dorée du groupe qui comprend les albums Street Fighting Years (l’album de Mandela Day) et Real Life. La suite étant, il faut bien le reconnaître, hautement anecdotique.

Simple Minds – Le 10 juillet au théâtre antique de Fourvière.

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