Grégory Doucet lors de la signature de la convetion territoriale 2024-2030 ©CM

La Ville de Lyon signe sa convention territoriale 2024-2030

Déclinaison locale du Contrat de Ville Métropolitain signé en mars dernier, la Convention territoriale de Lyon 2024-2030 a été signée ce mardi par la Ville de Lyon.

Réunis à l’Hôtel de Ville ce mardi 9 juillet, Grégory Doucet, le maire de Lyon, Lucie Vacher, vice-présidente à la jeunesse à la Métropole de Lyon ou encore Salwa Philibert, sous-préfète en charge de la politique de la ville ont signé la convention territoriale 2024-2030 pour les quartiers populaires de Lyon. Concrètement, il s’agit d’une déclinaison locale du Contrat de Ville Métropolitain signé en mars dernier devant répondre aux besoins et enjeux des quartiers en difficulté, les "quartiers prioritaires de la politique de la ville" (QPV). 

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Nouveaux quartiers, population croissante et objectifs 

Au 1er janvier 2024, l’État avait dévoilé sa nouvelle géographie prioritaire de la Politique de la Ville. À Lyon, deux nouveaux quartiers l’avaient rejoint : Laennec (8e arr.) et La Vallonière (9e arr.). Et cinq autres quartiers avaient vu leur zone étendue : Sœur Jonin (5e arr.), les Cités sociales de Gerland (7e arr.), Moulin à Vent (8e arr.), États-Unis (8e arr.) et la Duchère (9e arr.). Cette requalification portait le nombre total d’habitants en QPV à plus de 42 000, soit une augmentation de 20 % par rapport à la dernière convention signée en 2015. 

"Nous avons besoin d’une convention à la hauteur des habitants de ces quartiers."
Salwa Philibert, sous-préfète en charge de la politique de la ville
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Accompagnée des différents acteurs du projet, comme l’académie de Lyon, la CAF du Rhône ou encore France Travail Rhône, la municipalité en a profité pour détailler les contours de cette nouvelle convention, "similaire" à celle de 2015 mais adaptée aux nouveaux enjeux. Elle s’articulera autour de différents axes tels que la jeunesse, l’accès au droit, la transition écologique, la santé ou encore le lien social. "Nous avons une volonté forte et assurée de notre part de faire mieux que celle de 2015", a assuré Grégory Doucet. Et Salwa Philibert d’ajouter : "Ce pacte incarne notre volonté de réduire les inégalités, favoriser l’accès au droit et de valoriser chaque quartier de Lyon."

Associations et habitants des quartiers joueront également un rôle central dans la réalisation des projets. "Nous avons besoin d’une convention à la hauteur des habitants de ces quartiers", a encore affirmé Salwa Philibert. "Les quartiers populaires ne sont pas le problème, mais la solution", a ajouté Lucie Vacher, avant de déplorer "l’absence de la Région Auvergne-Rhône-Alpes parmi les signataires, donc parmi les contributeurs à cette convention."

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