Une affiche « un toit c’est un droit » placardée devant l’entrée d’une école – Image d’llustration

Droit au logement : le collectif Solidarité femmes à la rue appelle à une mobilisation ce vendredi

Le collectif Solidarité entre femmes à la rue appelle à une mobilisation ce vendredi à 9h devant le tribunal pour soutenir les 80 personnes occupant un logement à Valmy et portées devant la justice par Grand Lyon Habitat.

Depuis deux semaines, 80 personnes occupent un bâtiment au 40 quai Arloing (9e arrondissement). Parmi elles, des femmes malades, des enfants en bas âge. Alors que la mairie de Lyon s’était engagée à ouvrir 60 places à la fin de l’été, les places dans les hébergements manquent toujours. 

Ce bâtiment appartenant à la Métropole a été laissé à l’abandon, puis squatté, puis évacué pour un projet immobilier. Cet été, la Métropole annonce qu’elle arrête les mises à l’abri des femmes et les familles. Pourquoi est-ce qu’elle n’a pas utilisé ce bâtiment et tant d’autres pour de l’hébergement ?”, s’interroge le collectif Solidarités Femmes à la rue dans un communiqué. 

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Convocation au tribunal ce vendredi

Ce bâtiment occupé illégalement par ces personnes appartient à Grand Lyon Habitat. Après une première assignation au tribunal reçue le mercredi 24 juillet, la procès a finalement été reporté à ce vendredi 23 août. Le collectif appelle donc à une mobilisation devant le tribunal administratif de Lyon ce vendredi à 9 heures.

Fin juillet, deux personnes du collectif hébergement en danger et trois personnes représentant les équipes mobiles en santé ont été reçues par Antoine Dullin, conseiller social et Solidarité de Bruno Bernard et Lucie Vacher, vice-présidente déléguée à l'Enfance la Famille et la Jeunesse. Les professionnels de santé et travailleurs sociaux étaient unanimes et demandaient à ce que la Métropole revienne sur sa décision de ne plus héberger les femmes isolées avec enfants de moins de trois ans, faute de budget. “Les équipes ont rencontré un enfant de 5 jours dans une voiture. Une ligne rouge a été franchie. On atteint un niveau d'humanité incroyable.”, avait déploré Maud Bigot, présidente de la Fédération des Samu sociaux. 

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