Les syndicats ont appelé à un rassemblement jeudi 19 septembre, devant le tribunal judiciaire de Lyon. Ils dénoncent le plan social qui vise le service de la P.J.J., la protection judiciaire de la jeunesse.
Mise à jour le 17 septembre : le ministère de la Justice dont dépend la PJJ conteste totalement le chiffre de 500 postes, évoqué par les syndicats. Il affirme que moins de la moitié de cette estimation de postes de contractuels étaient potentiellement concernés. Par ailleurs, les services de la PJJ assure avoir obtenu un dégel de 3 millions début août. Celui-ci doit notamment permettre de "reconduire rapidement plusieurs dizaines de contrats en priorisant les situations des agents les plus en difficulté" et de "programmer le renouvellement de plus de 230 contrats dans les prochaines semaines, avec la possibilité de signer les contrats dès le 15 octobre".
Après deux journées d'action et de grève nationale les 14 et 29 août, les syndicats de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) renouvellent leur appel à la mobilisation générale jeudi 19 septembre. A Lyon, le rassemblement aura lieu devant le tribunal judiciaire, dans le 3e arrondissement, à 12h30.
500 postes supprimés
L'objectif affiché par l'intersyndical : "faire pression" sur Caroline Nisand, la directrice de la PJJ, alors qu'un plan social a entraîné la suppression de 500 postes dans toute la France cet été.
Les syndicats CGT PJJ et SNPES PJJ réclament le remplacement de tous les titulaires et contractuels licenciés, l’abaissement immédiat de normes de prises en charge et la création de moyens RH en conséquences. Ils craignent que ce plan social se traduise par une augmentation de la charge de travail et l'allongement des listes d'attente.
Cette situation dépasse les services de la PJJ selon les syndicats. Ils alertent sur les conséquences sur l'ensemble des professionnels en lien avec la Justice des mineurs, et les mineurs et leur famille par ricochet.
Des problèmes d'argent ?
Oups, la monnaie pour avoir une valeur intrinsèque doit être "relativement rare", donc les budgets sont forcément limités... donc c'est "la guerre du fric". Encore et toujours.
Alors arrêtons de nous plaindre de ce que par ailleurs, nous soutenons. Il est temps d'être postmonétaire.
🙂