Illustration JO d’hiver. @jeuxolympiques (Twitter)

Les JO 2030 dans les Alpes françaises pourraient créer 48 000 emplois 

Selon une étude du cabinet indépendant Asterès, les Jeux Olympiques 2030 dans les Alpes françaises pourraient créer 48 000 emplois sur l’ensemble du territoire français. 

C’est officiel depuis le 24 juillet dernier, les Alpes françaises accueilleront les Jeux Olympiques 2030. L’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, et le président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Renaud Muselier, avaient par ailleurs exprimé leur volonté d’offrir des Jeux "sobres, durables, respectueux de l’environnement et créateurs d’emplois." Et si l’on en croit la dernière étude du cabinet indépendant Asterès publié mardi 17 septembre, cela pourrait bien être le cas. 

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48 000 emplois créés ? 

Alors que le budget des JO 2030 est estimé à 3 milliards d’euros, dont deux milliards d’euros pour le Comité d’organisation et un milliard d’euros pour les infrastructures, le cabinet d’étude assure que 48 000 emplois pourraient être créés sur l’ensemble du territoire français. "Soit 3,6 milliards d’euros de valeur ajoutée et 1,6 milliard d’euros de recettes localisées pour près de la moitié dans les quatre départements accueillant des épreuves sont la Savoie et la Haute-Savoie", précise la Région dans un communiqué. 

Si ce budget initial était maintenu, il s’agirait des Jeux les moins chers depuis Calgary en 1988. Asterès, toujours dans son étude, émet l’hypothèse que les dépenses d’organisation seront "réparties de façon égale entre les secteurs de l’hôtellerie-restauration et de l’audiovisuel. Les dépenses d’infrastructures ont quant à elles été intégralement allouées au secteur de la construction", indique encore la collectivité. 

Les ambitions affichées par les régions Aura et Paca de réutiliser les infrastructures déjà existantes peinent pourtant à convaincre. Le collectif No JO tirait déjà la sonnette d’alarme en avril dernier, dénonçant un "déni climatique." "Ces jeux vont faire exploser le prix de l’immobilier dans les Alpes alors que personne n’arrive à se loger et que les maisons secondaires sont de plus en plus nombreuses", s’exaspérait encore Stéphane Passeron, porte-parole du collectif, auprès de Lyon Capitale. "Il suffit de voir ce qu’il s’est passé à Albertville en 1992. Après les Jeux, la ville s’est retrouvée avec une dette de 45 millions d’euros et le chômage a explosé."

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