Alors qu’elle s’établissait à -10 % il y a un an, la diminution de la valeur du marché lyonnais ne dépasse plus les -8 % aujourd’hui, avec un prix médian de 4 600 euros le mètre carré selon les derniers chiffres des notaires.
Alors qu’elle s’établissait à -10 % il y a un an, la diminution de la valeur du marché lyonnais ne dépasse plus les -8 % aujourd’hui, avec un prix médian de 4 600 euros le mètre carré selon les derniers chiffres des notaires.
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Immobilier : de la lumière au bout du tunnel à Lyon ?

Malgré les incertitudes politiques, le marché immobilier lyonnais pourrait se détendre en 2025. Entre la baisse des taux et la stabilisation des prix, plusieurs signaux faibles semblent annoncer une sortie de crise. Dans le même temps, l’absence de politique nationale du logement pénalise les secteurs du social et du neuf.

Tout le monde en parle mais personne ne l’a encore vue. La reprise de l’activité immobilière se fait attendre, et l’impatience est palpable dans les arrière-boutiques des agences, en première ligne face aux fluctuations du marché. Après deux années dans le dur, le bout du tunnel pour l’immobilier lyonnais va-t-il enfin avoir lieu en 2025 ? Baisse des taux, nomination d’un gouvernement, plan d’urgence de la Métropole de Lyon, volonté des institutions de délivrer des permis de construire… plusieurs signaux semblent effectivement annoncer un retournement de la conjoncture. Suffisamment pour donner envie aux Lyonnais de relancer leurs projets ? “Il est très difficile de dire ce qu’il va se passer dans les prochains mois. Le marché a surtout besoin de visibilité et de confiance”, résume Pascal Pancrazio, le président de la Fnaim du Rhône, premier syndicat des professionnels de l’immobilier.

Lire aussi : Immobilier à Lyon : "Le marché a besoin de confiance"

Reste que pour beaucoup, il semble encore urgent d’attendre. De nombreux vendeurs préfèrent toujours repousser leurs projets à d’hypothétiques jours meilleurs si les prix repartent à la hausse. Un sentiment qui se reflète dans les chiffres, avec une baisse de -20 % du nombre de ventes de logements dans l’agglomération lyonnaise (Fnaim) cette année. “L’été n’a pas été bon, mais il aurait pu aussi être pire. L’instabilité politique provoquée par la dissolution, plus la séquence politique sur le casting du Premier ministre, avec des programmes extrêmes, ont paralysé les gens. Ils se disent que les banques seront plus favorables quand on sera fixé sur notre sort sur le plan politique”, souffle un agent du 1er arrondissement de Lyon qui note tout de même un timide retour des candidats à l’acquisition depuis la rentrée de septembre.

Un frémissement pour 2025

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