Sylvain Godinot est adjoint à la ville de Lyon à la transition écologique et patrimoine
Sylvain Godinot est adjoint à la ville de Lyon à la transition écologique et patrimoine

Site Neyret : "Un lieu qui travaille sur l'innovation de la transition écologique sous toutes ses facettes"

Sylvain Godinot est adjoint à la ville de Lyon à la transition écologique et patrimoine. Il était sur le plateau de l'émission "6 Minutes Chrono" de Lyon Capitale pour présenter ce que va devenir le site Neyret sur les pentes de la Croix-Rousse (Lyon 1).

L'adjoint à la Ville de Lyon explique : "Ce bâtiment accueillait l'école des Beaux-Arts jusqu'en 2007. Il a servi de sa construction vers 1960 jusqu'à 2007 d'école des Beaux-Arts. Elle est partie maintenant sur le site des Subsistances que les Lyonnais connaissent. La Ville de Lyon a souhaité conserver ce bâtiment pour y loger le service archéologique de la ville et faire de l'autre partie un tiers lieu de la transition écologique. Nous allons avoir un site qui fait à peu près 6000 mètres carrés, un site important qui va permettre d'ouvrir, d'ouvrir les échanges, de renforcer les échanges entre des acteurs privés, des entreprises, des associations et des acteurs publics, notamment le monde de la recherche, puisqu'il y aura “l'école de la résilience”, et les collectivités, les acteurs publics, pour que tous ces acteurs-là creusent le concept de la transition écologique et fassent venir aussi les habitants sur le lieu, puisque le lieu sera aussi un lieu de convivialité avec un espace restauration, buvette, des salles d'exposition qui permettront d'accueillir le grand public."

Lire aussi : La Ville de Lyon veut transformer le site Neyret en tiers-lieu

Sur l'école de la résilience, Sylvain Godinot développe : "nous avons voulu faire une place particulière au milieu de la recherche, et donc c'est un espace d'un peu moins de 300 mètres carrés qui va être réservé aux acteurs de la recherche, notamment la recherche universitaire, scientifique et technique, mais pas seulement, les sciences sociales également. L'idée c'est vraiment que nous ayons ici des chercheurs qui cherchent une interaction avec des faiseurs, c'est vraiment mixer ces deux aspects. Donc Neyret est vraiment un lieu qui travaille sur l'innovation de la transition écologique sous toutes ses facettes, sciences humaines et sociales, plus techniques, et qui va chercher à produire des accélérateurs de transition d'une certaine façon."

Plus de détails dans la vidéo :


La retranscription complète de l'émission :

Bonjour à tous, bienvenue dans l'émission 6 minutes chrono, le rendez-vous quotidien de la rédaction de Lyon Capitale. Aujourd'hui nous recevons Sylvain Godinot, adjoint à la ville de Lyon à la transition écologique et patrimoine. Bonjour Sylvain Godinot. Merci d'être venu sur notre plateau. Après concertation, la Ville de Lyon lance un appel à candidature pour le site Neyret qui est aussi connu comme l'ancien bâtiment de l'école des Beaux-Arts de Lyon. Que souhaitez-vous pour ce lieu en fait finalement ?

Ce bâtiment accueillait l'école des Beaux-Arts jusqu'en 2007. Il a servi de sa construction vers 1960 jusqu'à 2007 d'école des Beaux-Arts. Elle est partie maintenant sur le site des Subsistances que les Lyonnais connaissent. La Ville de Lyon a souhaité conserver ce bâtiment pour y loger le service archéologique de la ville et faire de l'autre partie un tiers lieu de la transition écologique. Nous allons avoir un site qui fait à peu près 6000 mètres carrés, un site important qui va permettre d'ouvrir, d'ouvrir les échanges, de renforcer les échanges entre des acteurs privés, des entreprises, des associations et des acteurs publics, notamment le monde de la recherche, puisqu'il y aura “l'école de la résilience”, et les collectivités, les acteurs publics, pour que tous ces acteurs-là creusent le concept de la transition écologique et fassent venir aussi les habitants sur le lieu, puisque le lieu sera aussi un lieu de convivialité avec un espace restauration, buvette, des salles d'exposition qui permettront d'accueillir le grand public. 

Le tiers lieu disposera de 2 500 mètres carrés avec trois terrasses en extérieur, c'est assez gigantesque, vous avez un peu ouvert le champ sur ce qu'on pourra y voir, mais concrètement, ça pourrait être un lieu de débat, un lieu d'exposition, qu'est-ce qu'on pourra y voir ?

 
Concrètement, aujourd'hui nous avons publié un appel à manifestation d'intérêts depuis le 6 septembre qui court jusqu'au 6 décembre, donc trois mois pour sélectionner un preneur qui est un spécialiste de la gestion de lieux collectifs. Ce preneur - quand il sera sélectionné - viendra avec un panel d'acteurs qui devront trouver un modèle économique. C'est ça la spécificité aussi d'un tiers lieu, c'est-à-dire qu'il faut que les espaces qui génèrent des recettes permettent de faire des loyers modérés pour les associations qui auront du mal à payer des loyers à hauteur de celui du marché. Cela doit former une alchimie qui donne à la fois des opportunités d'échange entre les acteurs privés et publics. Ce que nous voulons c'est brasser le milieu de la recherche, le milieu de l'entreprise, le milieu des associations, pour que tout ça nous fasse accélérer la transition sur le territoire. Nous voulons aussi des porosités. Nous voulons aussi des liens avec le service archéologique de la ville de Lyon qui travaille sur les 2000 ans d'histoire du territoire, donc qui permettent de voir d'où nous venons pour se projeter dans un futur sur les prochaines décennies. Donc dans la pile centrale du bâtiment nous aurons un espace partagé entre le service archéo, le tiers lieu, l'école de la résilience, qui sera plutôt un lieu d'exposition et de conférences puisque nous avons l'amphithéâtre de l'ancienne école qui est là, l'accès à la terrasse du rooftop qui va être certainement un lieu très convivial, et puis la partie Est sera essentiellement un lieu de bureaux, des salles de travail, de réunions, pour tous les acteurs que le preneur qui aura été sélectionné animera. 

Et pour vous c'est un lieu qui pourra accueillir tout type de public, je pense aux familles aussi, ou est-ce qu'il faut être déjà quelqu'un d'assez informé sur la transition pour aller à la rencontre des associations, ou est-ce que voilà le champ est ouvert au maximum ? Alors le public pourrait être accueilli juste de passage, je ne parle pas des associations. 

C'est ça, il faut distinguer en fait les occupants qui vont l'occuper de façon régulière en tant que professionnel, qu'il soit salarié associatif ou qu'il soit salarié d'entreprise ou chercheur. Donc les occupants vont être des professionnels de la transition écologique, d'une facette ou d'une autre de la transition. Nous cherchons quelque chose de diversifié. Nous voulons aussi un lien avec les enjeux de solidarité dans la transition, donc comment faire en sorte que cette transition se fasse dans la justice sociale. C'est quelque chose d'essentiel pour nous. Mais la partie centrale est vraiment conçue comme un lieu d'ouverture sur la population. Ce que nous voulons c'est que les acteurs qui occupent le lieu aient des occasions d'échange avec la population. Nous nous adresserons à la fois aux habitants du premier arrondissement, pour des raisons de proximité. Nous voulons qu'ils puissent venir boire un verre, manger un petit bout comme ça quand ils passent Rue Neyret, mais plus largement nous allons chercher à attirer du monde par les conférences, par les expositions, par différents événements au-delà du premier arrondissement et sur toute la ville. Donc c'est ouvert sur la ville, ce n’est pas dans un espace clos. C'est un très grand espace, c'est 6000 mètres carrés, c'est gigantesque, donc nous cherchons vraiment à utiliser ce lieu comme un espace qui s'adresse à toute la ville. 

Vous avez parlé juste de l'école de la résilience en deux mots, qu'est ce que c'est ? 

L’école de la résilience : nous avons voulu faire une place particulière au milieu de la recherche, et donc c'est un espace d'un peu moins de 300 mètres carrés qui va être réservé aux acteurs de la recherche, notamment la recherche universitaire, scientifique et technique, mais pas seulement, les sciences sociales également. L'idée c'est vraiment que nous ayons ici des chercheurs qui cherchent une interaction avec des faiseurs, c'est vraiment mixer ces deux aspects. Donc Neyret est vraiment un lieu qui travaille sur l'innovation de la transition écologique sous toutes ses facettes, sciences humaines et sociales, plus techniques, et qui va chercher à produire des accélérateurs de transition d'une certaine façon. 

Ce sera tout pour le site Neyret, moi j'ai une question parce qu'on arrive déjà à la fin de l'émission sur un autre sujet que vous portez à la Ville de Lyon qui est les visites virtuelles des arêtes de poissons, ces arêtes antiques, nous sait qu'elles ont 2000 ans aujourd'hui, qui sont à plus de 20 mètres sous terre sur les pentes de la Croix-Rousse. Depuis le 20 septembre vous proposez un service sur internet de visites virtuelles, est-ce que ça fonctionne ? Est-ce que vous avez eu des premiers retours ? 

Au milieu de la semaine dernière nous étions à plus de 15 000 visiteurs sur le site internet que la Ville de Lyon a lancé aux Journées du Patrimoine, donc il y a quelques semaines seulement. C'est un très grand succès, c'est un des plus grands succès à ce jour du budget participatif, la Ville de Lyon est ravie, ça me permet de souligner que c'est un excellent travail du service archéologique qui est dans le site Neyret, donc peut-être que demain nous ferons un lien entre le site Neyret et les arêtes de poissons. En tout cas, tout un chacun est invité à aller découvrir ce site. Il y a deux systèmes de visites, une visite guidée où nous nous laissons conduire et puis une visite en autonomie et ça permet maintenant de découvrir ce qui reste un des plus grands mystères du territoire puisque nous n'avons toujours pas complètement deviné leur fonction. 

Merci beaucoup Sylvain Godinot d'être sur notre plateau, quant à vous je vous remercie d'avoir suivi cette émission, vous pouvez retrouver plus de détails sur le site lyoncapitale.fr, à très bientôt.  

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