On l’a découverte l’an dernier aux Subs avec Figures, un beau solo où elle creusait les racines de nos identités multiples dans un dialogue mystérieux entre danse folklorique et danse contemporaine, porté par une scénographie nimbée d’ombres et de lumières, d’apparitions et de disparitions.
Dalila Belaza vient cette fois-ci sur le plateau de la Maison de la danse avec Rive, une pièce où elle danse aux côtés de huit interprètes, explorant à travers le rythme nos identités visibles et celles invisibles qui, à travers une accumulation de strates culturelles enfouies en nous, constituent aussi ce que nous sommes.
Elle va chercher ces strates au plus profond des corps pour les faire revivre, mêlant le présent à l’intemporel, refusant l’oubli de la transmission. Sa danse s’élabore à partir du pas de bourrée qui, traditionnellement, se transmet d’une communauté à une autre et fait jaillir une danse vibratoire, allant de la lenteur à la vitesse, emportée dans une écriture à la fois très composée et libératrice.
Rive - Dalila Belaza – Les 14 et 15 novembre à la Maison de la danse