Depuis lundi 21 octobre, l'avenue Rockefeller à la frontière des 3e et 8e arrondissements de Lyon est passée à sens unique dans le cadre de l'expérimentation d'un plan de circulation pour la Voie Lyonnaise N°12. Mais ce changement agace les riverains. Un collectif a prévu de déposer un recours en contentieux.
En ce dimanche après-midi, le ciel clément et les températures douces ont donné envie à quelques cyclistes de découvrir le nouveau tracé de la Voie Lyonnaise N°12. Depuis lundi 21 octobre, il est expérimenté sur une partie de l'avenue Rockefeller, passée à sens unique pour l'occasion. Mais la tranquillité de ces cyclistes est dérangée par le passage d'une poignée de voiture, qui empruntent l'avenue malgré l'interdiction.
Si certaines voitures contournent sans scrupule les blocs de béton installés à l'angle avec le boulevard Pinel, d'autres se retrouvent nez à nez devant les panneaux d'interdiction et hésitent avant de finalement rebrousser chemin. Une situation qui entraîne des embouteillages notamment aux heures de pointe, en semaine ; et qui démontre "la très mauvaise de préparation de l'expérimentation" selon Hélène Baronnier, présidente de l'association "J'aime Montchat".
Un plan de circulation "pas du tout approprié"
En plus de ne pas être respectée, la mise à sens unique n'a pas de sens aux yeux de l'association J'aime Montchat, réunie en collectif avec le Comité d'intérêt local de Montchat (CIL) et l'association amicale du parc de Chaussagne. "Ce n'est pas du tout approprié pour cette avenue qui dessert plusieurs hôpitaux et pas des moindres", s'exclame Hélène Baronnier. "Les professionnels de santé, les malades et leurs accompagnants vont devoir faire deux kilomètres de détour", déplore-t-elle. Certains soignants lui auraient même confié qu'ils n'iraient pas travailler s'ils avaient une heure de bouchons pour venir.
Sans dénigrer l'intérêt des Voies Lyonnaises, la présidente de l'association déplore un changement "trop radical" et "un problème de méthode". "Les trottoirs sont assez larges, on aurait pu mettre la piste cyclable sur le trottoir, quitte à supprimer des places de stationnement ou à abattre certains arbres. C'était possible de faire coexister tout le monde sur l'avenue", estime-t-elle. Avec la mise à sens unique de l'avenue, elle redoute que les voitures ne se déversent sur d'autres rues, rompant avec le calme habituel de ce quartier.
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Vers un recours en contentieux
Convaincues de l'inadéquation de ce plan de circulation, les trois associations avaient transmis en août un recours gracieux à la Métropole de Lyon. Mais celui-ci est resté sans réponse deux mois plus tard, signe de "rejet implicite". Désormais, le collectif envisage de "faire un recours en contentieux devant le tribunal administratif".
A travers ce recours, les associations espèrent obtenir des études d'impact fondées, incluant notamment l'avis des pompiers et des hôpitaux et centres médicaux du quartier. L'objectif à terme serait d'annuler la délibération qui avalise le tracé de la Voie Lyonnaise N°12, en proposant une alternative : son passage par l'avenue Esquirol. D'ici là, l'expérimentation se poursuit jusqu'en juin 2025.
Ils déposent un recours mais ils ne proposent rien !
Entasser piétons et cyclistes sur des largeurs parfois très étroites ?
Ils se croient chez leur mémé ? Quel irrespect pour les piétons que nous sommes Tous et Toutes sans exception !
Tout le monde n'a pas envie de se déplacer en permanence, à chaque fois, avec 2 tonnes de tôles et c'est pas une raison pour nous entasser comme des poules pondeuses ! L'espace public appartient à tout le monde et on a le droit de varier nos modes de transport. Librement !
Que de bonne raison qui manque cruellement a beaucoup de lyonnais!
"L'espace public appartient à tout le monde" Apparemment en ce moment l'espace public appartient surtout une race de personnages qui ne respectent rien ni personnes, les cyclistes.
"race"
Le problème de fond EST que les extrémistes écologistes VEULENT (sans jamais le reconnaitre honnêtement et simplement) détruire la mobilité automobile à Lyon.
Ils sont persuadés qu'au XXIieme siècle, la vraie mobilité est celle du vélo. Et c'est historiquement et techniquement aberrant.
Il faut se rappeler les raisons pour lesquelles on ne se déplace pas tous à vélo aujourd'hui, mais plutôt en voiture.
Parce que la voiture est plus rapide, plus confortable et surtout très très très largement moins dangereuse.
Si vous vivez à Lyon, vous connaissez forcement des personnes qui se sont fait vraiment mal (fractures avant bras, poignets étant des classiques) depuis qu'ils font du vélo au quotidien.
Personnelement, je ne suis pas du tout dans le microcosme des extremistes pro vélo bobo woke, mais j'en connais trois sur cette annéé, qui ont eu des fractures . Tous ne sont pas des fous du vélos depuis la fac, aucun n'est tombé dans l'extremisme de gauche pendant ses études. Ce sont des gens normaux, qui se sont laissés séduire par toutes ces pistes dont on parle tant dans les médias, et qui ont essayé. Deux d'entre eux ne feront plus de vélo au quotidien l'autre n'en fera plus s'il pleut (oui, la perte d'adherence entre une route seche et une mouillée est immense à vélo, bien plus grande qu'en voiture ou moto) Toutes pestent contre les travaux anti voiture.
Il faudra attendre encore quelques années pour que les médias l'écrivent, mais le vélo, comme moyen de déplacement lui seul, est largement plus dangereux que la voiture.
Et toutes ces réalités sont niées par les personnes qui sont extrémistes.
Ces personnes passent sous silence que l'ex fonctionnaire président d'une association d'extrémiste anti voiture pro vélo, Mr Bagnon, devenu par la grace de la pire pandémie du siècle, responsable de la destruction de la fluidité, de l'efficience et de la sécurité des transports à Lyon, s'est lui même retrouvé à l'hôpital il n'y a pas si longtemps en chutant SEUL comme c'est très souvent le cas, à vélo. s'il avait plus de 50ans ou 10kg de plus, ou moins de chance, il serait certainement plâtré. Il aurait peut être des séquelles à vie de sa "petite chute de rien du tout" à vélo. Des sequelles pour toute sa retraite dorée d'ex fonctionnaire. Ce qu'il ne peut décemment pas vouloir pour ses collègues fonctionnaires. Or des personnes de plus de 50 ans , 60 ans, il y en a de plus en plus. On ne peut pas leur imposer de prendre le bus, c'est lent, très contraignant et particulièrement inefficient sur de très très nombreux trajets. Et surtout, il est tout à fait impossible d'imaginer couvrir l'ensemble des trajets des grand lyonnais aussi efficacement avec un bus qu'avec une voiture.
Donc on se retrouve avec des extrémistes qui n'hésitent pas à affirmer que le vélo , ce moyen lent, dangereux inconfortable et mal pratique de transport, doit être imposé. Mais si on prend de la hauteur, on se rend compte que c'est complètement utopique et à contre courant de la réalité. Encore une fois, si le vélo etait meilleur que la voiture il se serait déjà imposé. Et ajouter un moteur électrique ne résout pas le problème principal: sa dangerosité très largement supérieure à une voiture. Tomber à vélo est facile et fait rapidement très mal. Sauf si on a moins de 40ans en moyenne. C'est une réalité, une évidence, à laquelle les extrémistes politiques idéologistes refusent de se soumettre.
Pour ma part, je suis certain que cette réalité prendra le dessus tout ou tard. J'aimerais juste que ce ne soit pas au profit d'autres extrémistes, ceux du camp d'en face, à droite. Mais pour cela, il faudrait que les extrémistes écologistes se calment, posent leurs pieds sur terre, laissent de coté leur dogme, et de manière pragmatique reconnaissent que non , empêcher les voitures de circuler à la hauteur du besoin de mobilité qu'elles couvrent n'est pas une bonne idée. Le partage doit être équitable, à savoir que la voiture (qui peut être totalement zéro émission aujourd'hui, particulièrement en ville, ce qui n'était pas le cas il y a dix ans) doit conserver la majorité de la surface de circulation.
Par ce que la voiture (surtout électrique) est aujourd'hui la meilleure mobilité sur le plan du rapport sécurité/efficience/pollution (entre autre), ce qui est essentiel.
Aucune voiture n’est 0 emission. Les voitures electriques, plus lourdes, emettent bien plus de poussieres de pneu que leur equivalentes thermiques. On ne rentrera pas non plus dans le débat de l’exploitation du lithium & la duree de vie de ces voitures.
La problématique de nos vieilles villes en france c’est le partage de l’espace public entre 2 rangées d’immeubles existantes ou il n’y a assurément pas assez d’espace pour aligner trottoirs larges, pistes cyclables, voie de tc, chaussée en 2x1 voie, rangées de stationnement…!