Alors que la Ville de Lyon a lancé lundi 4 novembre ses Assises du commerce et de l’artisanat, le collectif des défenseurs de Lyon et du Grand Lyon est absent et dénonce le "mépris" de la municipalité.
Ces Assises du commerce et de l’artisanat, lancées ce lundi 4 novembre par la Ville de Lyon, ont pour objectif d'apporter des réponses aux problèmes rencontrés par les commerçants et artisans, mais certains ont préféré sécher le rendez-vous. Le collectif des défenseurs de Lyon et du Grand Lyon annonce en effet, dans un communiqué publié ce mardi, que "les commerçants indépendants ont boudé ces assises dont le programme dénotait un manque criant de contenu et d’intérêt réel pour leurs problématiques et leur réalité quotidienne."
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"Pourquoi nous mépriser avec autant d’insistance ?"
Le collectif, qui s’est notamment vivement opposé au projet Presqu’île à vivre, estime, qu’afin de répondre à leurs problématiques, "pas besoin d’ateliers, écoutez tout ce que nous tentons de vous dire depuis des mois !" Et d’ajouter : "Pourquoi ne pas nous écouter et nous mépriser avec autant d’insistance ?"
Toujours dans leur communiqué, les "défenseurs" de Lyon dénoncent la méthode "brutale et verticale appliquée partout par la Métropole et la Ville de Lyon", qu’ils jugent "inacceptable." Alors qu’ils assurent que la baisse de fréquentation des commerces est estimée à 30 %, les défenseurs de Lyon ajoutent qu’il s’agit "d’une guerre purement dogmatique "anti-automobilistes", où on se préoccupe exclusivement du vélo, sans se soucier des autres usagers, ou de la mise en danger de l’ensemble des usagers." Ainsi, les projets d’aménagement lancés par les collectivités écologistes seraient "démesurés, mal ficelés, dangereux, imposés et totalement insensés."
En octobre, le collectif avait par ailleurs lancé une grande concertation citoyenne sur les aménagements dans la métropole de Lyon face au "mépris affiché par les élus de la majorité (…) et les tentatives grossières pour caricaturer la contestation", conclut-il enfin. Près de 3 000 personnes auraient déjà répondu.
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