Après les incidents du 1er novembre à Rillieux-la-Pape, 37 arrêts de bus ne sont plus desservis jusqu’au 11 novembre. Opposé à cette décision, le maire a déposé un recours.
Le maire de Rillieux-la-Pape, Alexandre Vincent (Horizons), avait qualifié cette décision de "double peine", l’édile a désormais saisi la justice. Après les incidents du 1er novembre, la Métropole de Lyon avait en effet annoncé la suppression de 37 arrêts de bus dans la commune du nord de Lyon jusqu’au 11 novembre. Une décision qu’Alexandre Vincendet conteste donc puisqu’il a annoncé, mardi 5 novembre sur son compte X (ex-Twitter), avoir déposé un recours au tribunal administratif de Lyon.
Obligation d’assurer un service continu
L’édile demande ainsi à ce que la décision de restriction de circulation soit annulée alors qu’elles portent "gravement préjudice aux usagers des transports en commun de la commune." La Ville de Rillieux-la-Pape avance par ailleurs que le principe de continuité, énoncé en 1916 par le Conseil d’État obligeant "le service public à fonctionner de façon régulière et sans interruption, afin de garantir l’accès constant des usagers aux services essentiels" n’est pas respecté par le Sytral.
Et d’ajouter : "Surtout, le fait (condamnable et consternant) que des bus aient été brûlés le week-end n’empêche en rien le passage d’autres bus en semaine. (…) La décision du Sytral s’apparente en réalité à une sorte de "punition collective" contre les habitants de la Ville nouvelle."
En plus d’annuler la décision, la Ville de Rillieux-la-Pape réclame la condamnation du Sytral à verser 3 000 euros au titre de frais de justice.
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Double peine, peut-être mais pour commencer il faudrait que les habitants du secteur cessent de couvrir les actes de ces délinquants. Dénoncer des criminels n'est en aucun cas de la délation, c'est un acte civique.