Le tribunal administratif demande à ce que les menus de substitution reviennent dans les cantines scolaires de Tassin-la-Demi-Lune, retirés en 2016. Le maire annonce faire appel.
L’affaire remonte à 2022 alors qu’une mère de trois enfants s’apprête à scolariser son deuxième fils dans une école publique de Tassin-la-Demi-Lune, mais la municipalité ignore sa demande de menus de substitution. Elle déposera finalement un recours devant le tribunal administratif contre cette décision. La justice a finalement tranché le 22 octobre 2024, exigeant le retour de ces menus dans les cantines scolaires, "dans un délai de six mois à compter de la notification du jugement."
Le maire fait appel de la décision
Dans sa décision, le tribunal considère "qu’il appartient aux collectivités ayant fait le choix d’assurer le service public de restauration scolaire de prendre en compte l’intérêt général qui s’attache à ce que tous les enfants puissent bénéficier de ce service public." Et d’ajouter : "Les principes de laïcité et de neutralité du service public ne font pas, par eux-mêmes, obstacle à ce que les collectivités territoriales puissent proposer des repas de substitution dans les cantines scolaires."
En réaction, le maire de la commune, Pascal Charmot (LR), a annoncé mercredi 6 novembre qu’il faisait appel de la décision du tribunal administratif.
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Il est vrai que le tribunal ne gère pas cet établissement scolaire !
Avant il y avait des menus de substitution pour ceux qui ne souhaitaient pas manger de la viande ou du porc. Il serait juste qu'il y ait maintenant des menus de substitution pour ceux qui ne veulent pas manger de la viande hallal, que ce soit pour des raisons religieuses ou par opposition à l'abattage rituel (égorgement...).
La priorité de l'Etat et donc de la Justice qui sont censés agir pour le meilleur de la collectivité, ne serait-elle pas :
- D'oeuvrer pour qu'il y ait moins de gaspillage alimentaire issu de la restauration et ainsi limiter les choix de menus quotidiens ?
- S'attacher à une évolution positives des comportements alimentaires pour à la fois des questions de santé directe mais aussi en termes de la nature et/ou des modes de production ?
- Eviter que des choix individuels qui ne sont pas motivés par des questions de santé, ne coutent à tous à la fois par la multiplicité des offres qui peuvent être infinies mais aussi par le temps qui est consacré à ces "problèmes" alors qu'il y en a tant d'autres ?
Si on comprend bien , certains parents estiment que le menu offert à tous n'est pas assez bon pour leur progéniture .