Dans un communiqué de presse largement dédié à ses bonnes relations avec l'exécutif de Grégory Doucet, le groupe Lyon en commun salue la décision de mise en retrait de Nathalie Perrin-Gilbert au nom de la protection de "l'intérêt du groupe".
Mercredi 6 novembre, Nathalie Perrin-Gilbert annonçait sa mise en retrait de "toute réunion et expression publiques pour une durée indéterminée à ce jour", "au regard des pressions exercées sur le groupe Lyon en Commun tant à la Ville qu'à la Métropole". Sollicités par Lyon Capitale, de nombreux élus évoquaient en off une rupture entre l'ex-adjointe à la culture et son groupe, liée à ses prises de position parfois rudes à l'encontre de la politique menée par l'exécutif de Grégory Doucet.
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Le groupe vit bien
Et le communiqué publié jeudi 7 novembre par le président du groupe Lyon en commun, David Souvestre, semble confirmer ces échos. Indiquant prendre acte de la décision de NPG - confirmant semble-t-il qu'il n'en était pas informé - le président de groupe salue une "démarche courageuse, prise avec responsabilité, à titre personnel, dans l'intérêt du groupe et afin d'en préserver son intégrité". En revanche, rien sur les "pressions" subies par le groupe évoquées par NPG comme la raison de sa mise en retrait, ni de mot de soutient à son égard.
Viennent ensuite six paragraphes dans lesquels David Souvestre martèle la bonne intégration de son groupe au sein de l'exécutif. De la présence "de deux adjoints Lyon en commun" en son sein, témoignant d'un "engagement à respecter et faire vivre la pluralité des points de vue", à "l'esprit de responsabilité" qui anime le groupe au sein d'une majorité "qu'il a contribué à faire élire et qu'il soutient", le message est clair : Lyon en commun est membre à part entière de la majorité, et les positions publiques de NPG l'en éloigne de fait.
Pour rappel, la médiatisation d'interrogations quant au manque d'ambition du projet de végétalisation de la place Bellecour avait suscité l'ire des élus écologistes. "Ce qu'elle a fait est très grave, elle a rompu la confidentialité des échanges", glissait ainsi un membre de l'exécutif. Ses déclarations dans Lyon Capitale "torpillant la politique éducative et sociale des partenaires" estimait un proche de l'exécutif, auraient également passablement agacé et mis les membres de son groupe dans l'embarras.
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