La Métropole de Lyon veut aller au-delà de ses objectifs en intégrant 3 000 hectares supplémentaires au dispositif de Protection des espaces naturels et agricoles périurbains (PENAP).
Aux côtés des communes partenaires concernées, la Métropole de Lyon souhaite aller au-delà des objectifs qu’elle s’était fixée pour la préservation des zones agricoles protégées. Dans un communiqué publié ce mercredi 13 novembre, la collectivité assure vouloir intégrer 3 000 hectares supplémentaires au dispositif de Protection des espaces naturels et agricoles périurbains (PENAP). Soit une augmentation "de plus d’un tiers d’espaces agricoles naturels et protégés depuis le début du mandat", assure-t-elle.
Trois grandes zones identifiées
Afin de permettre cette extension, un travail d’identification a été réalisé dans la métropole lyonnaise, permettant ainsi à la potentielle extension de trois zones. Cela concernerait d’abord le périmètre PENAP Plain et Mont d’Or situé sur les communes de Quincieux, soit une augmentation de 1 350 hectares. La proposition sera soumise au vote le 18 novembre en commission permanente. Le Grand Parc de Miribel-Jonage, situé sur les communes de Vaulx-en-Velin, Décines, Meyzieu et Jonage, pourrait, lui aussi, voir son périmètre étendu à 1 361 hectares.
L’extension de périmètre sur la Plaine du Biézin, située sur les communes de Chassieu, Meyzieu et Décines, sera soumise quant à elle à une enquête publique. Cela représenterait 754 hectares supplémentaires. "À travers l’extension de ce périmètre PENAP, la collectivité espère maintenir et développer les activités agricoles sur la plaine du Biézin, et notamment l’activité de maraîchage qui connaît une forte demande des agriculteurs actuellement", précise encore la Métropole de Lyon.
La Métropole de Lyon précise par ailleurs que d’autres consultations débuteront en début d’année 2025 avec les communes volontaires. Si l’ensemble des extensions est adopté, le territoire PENAP sera étendu à 13 332 hectares parmi les 21 370 hectares de terres agricoles recensées sur le territoire.
Lire aussi : Comment la Métropole de Lyon veut encourager l'installation de nouveaux maraichers sur son territoire