Ce mardi se tenait le procès en appel des deux étudiantes qui avaient aspergé de soupe un tableau de Monet au musée des Beaux-Arts de Lyon en février dernier. Une amende a été requise contre les militantes.
En première instance les deux jeunes étudiantes avaient été relaxées par le tribunal correctionnel de Lyon. Le parquet avait fait appel. Ce mardi 19 novembre s'est tenu le procès en appel des deux militantes qui avaient aspergé de soupe un tableau de Monet au musée des Beaux-Arts de Lyon le 10 février dernier.
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Une action présentée selon Sophie, 24 ans, et Ilona, 21 ans, comme de la "résistance civile" de la part du groupe écologiste Riposte alimentaire. Les militantes réclamaient la mise en place d'une sécurité sociale alimentaire.
"Alerter sur la crise climatique"
Selon nos confrères du Progrès les deux accusées ont une nouvelle fois expliqué avoir fait cette action pour "alerter sur la crise climatique en cours", tout en réfutant, devant le tribunal, avoir abîmé l'œuvre. Le tableau de Monet aspergé était protégé par une vitre.
Lors de la première instance durant laquelle les deux jeunes femmes étaient jugées pour "dégradation de biens culturels", le tribunal correctionnel avait estimé que les éléments de l'infraction n'étaient "pas établis".
Ce mardi, et toujours selon nos confrères du Progrès, l'avocat général a requis une amende de 2000 euros pour les deux accusées ainsi que 200 euros d'amende, éventuellement avec sursis, parce qu’elles avaient refusé de se soumettre au prélèvement ADN en garde à vue. La décision sera rendu le 14 janvier par la cour d'appel de Lyon.
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Rien.
Il n'y a RIEN a leur reprocher.
Qu'elles soient "condamnées" à nettoyer ensuite, avec les techniques adéquates. Mais rien n'a été dégradé et surement pas l'oeuvre. Quant au refus de prélèvement... c'est "amusant" de voir "en marche" une dictature qui impose "les fichiers ADN".
Reste la raison pour laquelle elles ont agi ainsi : les médias ont évoqué le problème, ça n'a pas fait débat, pas de "fond", comme d'habitude. Et pour elles, pas de prise de conscience qu'un monde monétaire n'a aucune solution sereine, ce sera toujours la guerre entre les acteurs économiques, donc des "victimes".
Il est temps de construire réellement autre chose... 🙂