Selon le Traffic Index de TomTom, en 2023, Lyon a été la troisième ville la plus embouteillée de France. Les Lyonnais ont passé 89 heures dans les bouchons. Ce n’est qu’un début, la situation risquant d’empirer à cause des travaux de rénovation de réseaux sur les quais Jean-Moulin et Jules-Courmont, avec des perturbations entre les ponts Morand et Lafayette où la circulation sera réduite, les travaux de réfection du quai de la Pêcherie et, globalement mais surtout aux répercussions beaucoup plus importantes, les aménagements de la piétonnisation de la Presqu’île.
En moyenne, selon le Traffic Index, une voiture à essence a émis, en 2023 à Lyon, 935 kilos de CO2, dont 205 provenant uniquement des bouchons. “En termes de consommation d’énergie et de pollution, les embouteillages constituent la situation la plus pénalisante”, explique l’Ademe, l’agence de la transition écologique, qui ajoute que la consommation d’un véhicule peut quasiment doubler dans les bouchons et atteindre près de 10 litres aux 100 kilomètres pour un véhicule de gamme moyenne.
Selon le site ViaMichelin, si un véhicule au ralenti utilise environ 0,8 litre de carburant par heure, avec les accélérations et les freinages liés aux embouteillages, sa consommation augmente de presque 175 % en zone urbaine. Résultat : les bouchons, au-delà de coûter cher, génèrent une importante pollution atmosphérique. Le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique ajoute qu’“en ville notamment et en zone limitée à 30 km/h, les véhicules roulent très rarement à vitesse constante à 30 km/h : ils connaissent de nombreuses phases d’accélération et de décélérations, d’arrêts et de redémarrages”. Si Raphaël Desfontaines, correspondant territorial d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, indique qu’aucune étude sur la fluidité du trafic n’existe, une vitesse autour des 10 à 20 km/h est la plus polluante.
Résumé: vivement que les pouvoirs publics fassent leur job et virent les critairs >1 de nos centres villes. Nos poumons les remercieront.
Ce qu'on ne voit jamais dans un classement Tomtom, c'est le NOMBRE de véhicules concernés.
Imaginons des voiries urbaines pour les automobiles réduites de 50 % et des moyens alternatifs et voies réservées mis en place mis en place pour les piétons, vélos, transports en commun.
Par la force des choses, le nombre de voitures diminuera, mais Tomtom continuera à déterminer et communiquer sur les embouteillages subis par celles qui restent, et par leurs automobilistes.
Une société qui pollue à vitesse accélérée ou à vitesse modérée est condamnée à s'empoisonner et à disparaître.
Les voitures en villes ne sont pas l'outil qui permet de se déplacer "vite et bien".
Seul le vélo musculaire aidé éventuellement de certaines installations (pour les pentes) le fait. (pour ce qui est des déplacements individuels, c'est à dire l'immense majorité des personnes dans les bouchons automobiles).
C EST FAUX !
"Les Lyonnais ont passé 89 heures dans les bouchons". C'est faux : ce sont uniquement les Lyonnais qui ont fait le choix de se déplacer en voitures, camions qui ont passé 89 h dans les bouchons.
Les Lyonnais usagers des TCL, piétons, cyclistes, eux, n'ont pas eu ce souci, ils ont traversé les bouchons sans difficulté 🙂 On existe, nous aussi !!