Alors que le projet de la future place Bellecour fait débat, le président de la Métropole Bruno Bernard a donné son avis sur le sujet et s'oppose à une fermeture du parking sous-terrain.
Il est enfin sorti du silence. "Vous êtes nombreux ces derniers jours à m’interroger sur l’avenir du parking place Bellecour, avec des avis très partagés", a écrit le président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard ce vendredi 22 novembre sur X. Tout juste présenté, le projet de transformation et de végétalisation de la place Bellecour (Lyon 2e) fait déjà débat. La raison ? Différentes contraintes techniques, notamment le parking sous-terrain empêchent les plantations en pleine terre.
Faudrait-il alors le supprimer ? Si certains appellent à un débat, le président de la Métropole n'avait lui pas encore donné son avis sur la question. "Pour le parking, le fermer serait une erreur. On ne peut pas réhabiliter notre Presqu'île et la rendre plus piétonne tout en supprimant dans le même temps le stationnement en sous-sol. Il me semble nécessaire de maintenir un équilibre, et je n'ai pas l'intention de fermer ce lieu", a-t-il écrit sur X.
Et son avis compte : la Métropole est en effet propriétaire de la plus grande place de Lyon et donc responsable de son aménagement urbain.
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"Certains rêvent d'un grand carré de verdure"
L'élu écologiste se démarque également de l'avis du maire de Lyon Grégory Doucet quant à la végétalisation de la place. "Alors oui, certains rêvent d’un grand carré de verdure, mais les contraintes patrimoniales sont connues, cela ne sera jamais un parc urbain", a-t-il écrit.
L'élu écologiste ne semble pas vouloir toucher en profondeur à cette place, sur laquelle "on organise le Run in Lyon, des villages sportifs, des concerts, des événements culturels… Des choses qui seraient bien moins simples à réaliser sur une vaste étendue d’herbe. Cette place est un cœur de vie social", rappelle avant tout le président de la Métropole.
"Pour ce qui est de la place Bellecour, moi, je l’aime bien notre place. Je trouve d’ailleurs les avis à son sujet assez injustes sur ce lieu. Oui elle peut être désagréable l'été, mais c'est une place qui joue un rôle clé sur notre Presqu'île et dans notre centre-ville", a-t-il finalement conclu. Une façon de s'oppose également à David Kimelfeld, ancien président de la Métropole favorable à une végétalisation de la place Bellecour et qui sait, peut être candidat rival en 2026 ?