JO 2030 d'hiver
Le président du comité olympique français David Lappartient (à gauche), la présidente du comité paralympique français Marie-Amelie Le Fur et le président de la région Auvergne-Rhone-Alpes Laurent Wauquiez présentent la candidature de la France pour les Jo d’hiver 2030 au CIO. (Photo de FRANCK FIFE / AFP)

JO 2030 dans les Alpes : pas de décision prise pour la présidence du Cojo

État, Régions et CIO n'ont toujours pas trouvé d'accord sur un nom pour la présidence du comité d'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030 qui se tiendront dans les Alpes françaises.

Aucune décision n'a été prise jeudi lors d'une réunion à Matignon sur la présidence du comité d'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030 dans les Alpes françaises, a appris l'AFP auprès de sources concordantes. Le nom de l'ex-biathlète Martin Fourcade revenait depuis plusieurs semaines avec insistance, ainsi que ceux de la skieuse paralympique Marie Bochet et de l'ancien biathlète Vincent Jay.

Wauquiez soutient Vincent Jay

L'équation n'est pas simple : le président ou la présidente du Cojo doit plaire à l'État, président de République et Premier ministre compris, au CIO, au président du comité olympique français (CNOSF) ainsi qu'aux deux régions françaises Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) et Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca), qui doivent s'accorder sur un nom.

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Etaient notamment présents à cette réunion à Matignon le Premier ministre Michel Barnier, lui-même originaire de Savoie, le ministre des Sports Gil Avérous, Laurent Wauquiez pour la région Aura, Renaud Muselier président de la région Paca, et le président du CNOSF David Lappartient.

Pour la présidence du Cojo, "aucune décision n'a été prise", a indiqué Matignon, mais "des critères précis de rémunération et de prévention des conflits d'intérêts ont été fixés" et "il y aura un criblage via les autorités compétentes", à savoir la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et l'Agence française anticorruption (AFA).

Selon Renaud Muselier, "trois candidats" ont été soumis à ces autorités, "plusieurs", selon Laurent Wauquiez. "Il faut s'assurer que le profil qu'on prend pour le président du Cojo n'a aucun conflit d'intérêts", a plaidé l'ex-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui soutient plutôt Vincent Jay.

Il a été acté néanmoins que le Cojo serait implanté "à proximité" de l'aéroport de Lyon-St Exupéry en raison de son "accessibilité", a précisé Matignon. La Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques) sera elle installée à Marseille, avec une présidence tournante entre Renaud Muselier et le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabrice Pannekoucke.

Sur le financement de ces JO, "le budget va être revu pour qu'il soit contenu sous les deux milliards d'euros", selon la même source, alors qu'il était envisagé jusqu'à présent deux milliards d'euros pour le Cojo et 1 milliard pour les infrastructures (Solideo). Soucieux d'économies pour combler les déficits, le gouvernement a prévu d'engager une "revue budgétaire" sous l'égide de la Direction interministérielle des JO "pour prioriser les investissements directement rattachables aux JO".

Laurent Wauquiez a par ailleurs assuré que la chute éventuelle du gouvernement Barnier ne remettrait pas en cause la garantie de l'Etat sur les JO 2030. "La garantie de l'Etat, elle est bonne, tout le monde est engagé dessus", a-t-il dit.

Lire aussi : Les JO 2030 dans les Alpes françaises pourraient créer 48 000 emplois

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