Un immeuble en construction
Un immeuble en construction
Article payant

Logements sociaux : la préfecture peine à faire mieux que les villes sanctionnées

Dans les quatre communes qui se sont vu retirer l’instruction des permis de construire en raison de leur peu d’entrain pour atteindre le seuil de 25 % de logements sociaux, la reprise en main par la préfecture peine à se traduire par un rythme de construction endiablé.

Après les menaces, la préfecture du Rhône était finalement passée aux actes. Le 1er janvier 2024, elle a dessaisi quatre communes du Rhône de leurs prérogatives en matière d’urbanisme. Jusqu’en 2027, les villes de Caluire-et-Cuire, Tassin, Mions et Saint-Genis-Laval n’instruisent plus et ne délivrent plus les permis de construire. Elles avaient manqué à leurs objectifs de construction de logements sociaux et ne respectaient pas la trajectoire qui les amènerait à respecter l’obligation légale de disposer de 25 % de logements sociaux. Trois autres communes du Rhône ont subi le même sort. Au total, en France, neuf municipalités sont concernées. “Ils ont voulu faire des exemples”, jure Pascal Charmot, le maire LR de Tassin-la-Demi-Lune.

Il vous reste 83 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.

Connectez vous si vous êtes abonné
OU
Abonnez-vous

réseaux sociaux
X Facebook youtube Linkedin Instagram Tiktok
d'heure en heure
d'heure en heure
Faire défiler vers le haut