Anciennement installées dans un campement place Carnot, près de 80 personnes pourront rester dans l'ancienne école Gilibert à Lyon jusqu'à la fin de la trêve hivernale.
Dans un communiqué diffusé mardi 10 décembre, la Ville de Lyon indique qu'elle va permettre aux près de 80 personnes sans-abri réfugiées dans l'ancienne école Gilibert, délogées d'un campement installé place Carnot dans le 2e arrondissement, de rester sur le site jusqu'à la fin de la trêve hivernale, soit le 31 mars. Une demande en ce sens avait été formulée notamment par le collectif Jamais sans toit, fin-novembre.
En attente d'une prise en charge par l'État
Initialement, les occupants, "pour une partie ayant le statut de réfugiés" selon la Ville, devaient quitter les lieux au 15 décembre. Mais face à l'absence de solution proposée par l'État, alors même qu'une partie des occupants relève de sa compétence, la municipalité a pris en charge la sécurisation du site, la fourniture d'eau, d'électricité et de chauffage.
Après le 31 mars, "les occupants et les collectifs devront libérer le site afin de permettre des travaux préalables pour les pratiques artistiques amateures de l’ENSBAL à la rentrée 2025-2026", indique la Ville. Selon le collectif Jamais sans toit, "plus de 30 enfants" vivaient au sein du campement de la place Carnot.
Lors du dernier conseil municipal, l'adjointe écologiste en charge de l'hébergement de l'urgence, Sophia Popoff avait indiqué qu'une partie des familles présentes, notamment afghanes "ont obtenu le statut officiel de réfugié". Elle indiquait qu'elle allait "réalerter la préfecture afin que des solutions soient proposées", précisant que "l'État est compétent en matière d'hébergement d'urgence".
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