Georges Képénékian, ancien maire de Lyon, a été placé sous le statut de témoin assisté dans l'affaire concernant l'emploi présumé fictif de l'ex-compagne de Gérard Collomb.
C'est une information qui a fuité ce jeudi 12 décembre au cours du conseil municipal de la Ville de Lyon. Comme repéré par nos confrères de Tribune de Lyon, Georges Képénékian, ancien maire de la commune entre juillet 2017 et novembre 2018, a été placé sous le statut de témoin assisté dans l'affaire concernant l'emploi présumé fictif de l'ex-compagne de Gérard Collomb.
Au cours du conseil municipal, Grégory Doucet a en effet expliqué que son prédécesseur avait demandé une "protection fonctionnelle" dans "le cadre de la procédure judiciaire concernant les modes de rémunération des agents de la Ville de Lyon". Ce dispositif permet à un élu mis en cause dans une procédure pénale en lien avec ses fonctions d'obtenir la prise en charge, par la collectivité, de ses frais d'avocat.
Une enquête qui se poursuit
Placé sous le statut de témoin assisté à l'issue de son audition en septembre dernier par le juge d'instruction, Georges Képénékian avait été initialement convoqué en vue d'une mise en examen. Cette procédure judiciaire évoquée donc par l'actuel maire de Lyon ce jeudi concerne l'affaire Meriem N. du nom de l'ancienne compagne de Gérard Collomb.
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En 2019, au cours d'un contrôle sur la gestion des ressources humaines à la Ville de Lyon, la chambre régionale des Comptes d'Auvergne-Rhône-Alpes avait évoqué la "situation particulière d'un agent municipal". Il s'agissait de l'ancienne compagne de Gérard Collomb, maire de Lyon. Elle avait été embauchée par la Ville pendant de nombreuses années et sa rémunération, qui comprenait un forfait mensuel d'heures supplémentaires, était questionnée par la CRC.
Si Gérard Collomb avait expliqué que l'intéressée avait réellement travaillé auprès de nombreux services de la Ville, une enquête avait été ouverte par le parquet national financier pour détournements de fonds publics.
Georges Képénékian a ainsi été interrogé dans le cadre de cette affaire pour savoir si durant son cours mandat à la tête de la Ville, il avait eu connaissance d'un traitement de faveur concernant Meriem N.
