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Image d’illustration – Pexels

Auvergne-Rhône-Alpes : des zones rurales sous-dotées en médecins généralistes, les métropoles plutôt épargnées

Dans sa dernière analyse, l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes indique que l'accessibilité aux soins se complique depuis 2015, notamment dans les zones rurales.

Alors que les déserts médicaux sont de plus en plus présents dans le débat public, l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes publie, ce vendredi 13 décembre, une analyse de l'accessibilité aux soins dans la région. "En 2022, en Auvergne-Rhône-Alpes, chaque habitant a accès en moyenne à 3,7 consultations chez un
généraliste dans l’année
", explique d'abord l'Institut. Cette moyenne grimpe à 4,4 dans les grands centres urbains, où le Rhône et la Savoie font office de meilleurs élèves. Au contraire, dans les zones plus rurales, le nombre de consultations potentielles par an et par habitant s'effondre. Dans ces zones, la moyenne tombe à 3,1 consultations par an.

En 2022, 15 % des habitants de la région vivaient ainsi dans une commune sous-dotée en médecins généralistes, contre 12 % en 2015. Quant aux habitants "moyennement dotés", ils sont 40 % en 2022. Les habitants "bien dotés" dans leur commune représentent donc 48 % des Auralpins. À noter que cette étude est permise par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) et l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (Irdes), qui ont développé un indicateur d’accessibilité potentielle localisée (APL).

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Des accès inégaux en métropole

Par ailleurs, le Rhône se distingue par une très faible part de sa population vivant dans une commune sous-dotée en médecins généraliste : seulement 5,6 % en 2022. Si les métropoles de la région ont un accès aux soins plus importants que les zones rurales, il est néanmoins précisé que cet accès est très hétérogène au sein même des métropoles. L'Insee ajoute également : "Le vieillissement de la population est particulièrement marqué dans l’Allier et en Ardèche, ce qui contribue à augmenter la demande de soins et donc faire baisser l’APL".

Enfin, l'analyse s'inquiète de ce manque de médecins généralistes qui devrait s'accroître dans les prochaines années. En 2022, 45 % des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sont sous-dotés en médecins de moins de 65 ans en Aura. Un tiers d'entre eux sont situés dans des zones géographiques déjà sous-dotées en médecins généralistes. Ce qui n'est pas de nature à rassurer.

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