Thomas Rudigoz, ancien député du Rhône. (@Anthony Ravas)

À la Métropole de Lyon, les macronistes rejoignent finalement Synergies

Les élus macronistes de la Métropole de Lyon rejoignent le groupe "Synergies" après le départ de David Kimelfeld et cinq autres élus.

Dans un communiqué diffusé vendredi 13 décembre, à trois jours du dernier conseil métropolitain de l'année 2024, le groupe "Synergies élus & citoyens", indique que six élus rejoignent ses rangs. Il s'agit des macronistes de la première heure, Thomas Rudigoz, Isabelle Perriet-Roux, Yves Blein et Guy Corazzol, ainsi que de Julien Ranc et Jean-Luc Da Passano.

Réorganisation de l'hémicycle

Tous étaient membres du groupe "Progressiste et Républicain" qui devrait s'auto-dissoudre puisque six autres de ses membres, dont l'ancien président de la Métropole de Lyon, David Kimelfeld, ont créé un nouveau groupe début octobre baptisé "Social démocrate et progressiste". Selon nos informations, les quatre élus macronistes qui avaient prévu dans un premier temps de rester sous la bannière "Progressistes et Républicains" ont finalement décider de rejoindre les rangs de "Synergies" pour constituer un groupe plus conséquent et alors qu'ils se rejoignent sur le fond.

Le groupe présidé par Marc Grivel compte désormais 16 membres et devient ainsi le deuxième groupe d'opposition. Reste le cas Michel Le Faou qui était initialement pressenti chez Synergies mais qui a finalement rejoint le groupe de David Kimelfeld « après mûre réflexion » nous indique-t-il. Par ailleurs, le conseil métropolitain de lundi verra également la création du groupe politique de Renaud Payre, vice-président en charge du logement, baptisé comme son mouvement, "Voix commune".

Pour rappel, annoncé le 8 octobre, la création du groupe de David Kimelfeld actait la scission entre l'aile gauche et l'aile droite des marcheurs de la première heure. L'ex-président de la Métropole souhaite ouvrir un nouvel espace politique expliquait-il auprès de Lyon Capitale, entre "d'un côté un Nouveau front populaire sous dépendance de La France Insoumise, et de l'autre un bloc central qui n'en est plus un, sous l'influence de la droite et nationalement même du Rassemblement national".

Lire aussi : Ni LFI ni LR, David Kimelfeld ouvre un nouvel espace politique à la Métropole de Lyon

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