Un rassemblement s’est tenu ce samedi 14 décembre devant le bureau de poste de Jean Macé, dans le 7earrondissement de Lyon, afin de demander sa réouverture et la préservation des services publics.
C’est sous la grisaille et dans le froid de décembre que le rassemblement s’est tenu ce samedi 14 décembre en fin de matinée. À l’appel du Parti communiste, et soutenu par différents syndicats, une trentaine de personnes s’est mobilisée devant le bureau de poste de Jean Macé, situé au 44 avenue Berthelot, dans le 7earrondissement de Lyon.
Fermé depuis le 31 octobre, le bureau de poste de Jean Macé a ainsi connu un destin similaire à celui des Terreaux (1er arr.), celui place Joannès-Ambre (4e arr.) ou encore ceux de Gare de Vaise (9e arr.) et de Saint-Just. (5e arr.). Cinq agences qui ont baissé le rideau depuis quatre ans dans la capitale des Gaules. Une véritable hécatombe qui ne semble pas prête de s’arrêter puisque les bureaux de poste de Foch (6e arr.) et du Dauphiné (3e arr.) sont actuellement "en sursis", selon le PCF.
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"Ce que je veux pour Noël, c’est la dignité des travailleurs"
Alors que La Poste se charge de réceptionner les lettres destinées au Père Noël, les représentants syndicaux ont donc, symboliquement, lu leur propre lettre au Père Noël de La Poste, soutenus par les députés du Rhône Boris Tavernier (EELV) et Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI). "Il nous semblait opportun de renouveler nos propositions et nos attentes pour les Lyonnais de voir des services publics étendus, qui rouvrent et qui s’étoffent", a ainsi lancé en préambule Augustin Pesche, responsable du PCF à Lyon et élu du 8e arrondissement. "En cette fin d’année, nous avons le cœur lourd en pensant à nos voisins qui doivent faire quelques kilomètres de plus pour envoyer un courrier. La fermeture de ces bureaux, le rétrécissement des horaires d’ouverture, c’est une vie plus difficile pour tous. Ce sont des quartiers moins vivants, qui peuvent sembler délaissés", a continué le secrétaire du PCF du Rhône.
"À quelques jours de Noël, nous sommes plein d’espoir et de détermination. Aussi, si dès 2025, nous pouvions retrouver nos bureaux de poste d’Ampère, Jean Macé et tous les autres, avec des services étendus, nous serions soulagés pour nos familles", a enfin déclaré Augustin Pesche. Un souhait soutenu par le député Boris Tavernier, qui, lui aussi, avait pour l’occasion écrit sa propre lettre. "Cher Père Noël, je voudrais en profiter pour te parler de lutins qui ne chôment pas, ni en décembre, ni en janvier, ni tous les autres mois de l’année. Car un bureau de poste qui ferme, c’est évidemment un service public qui se perd et un lieu de vie qui disparaît. Un lieu de vie ou des dizaines d’employés sont délocalisées, si les emplois ne sont pas tout simplement supprimés", s’est-il indigné. Et d’ajouter : "Et à ceux qui disent que c’est facile de travailler à La Poste, je leur dis : allez-y. Subissez la cadence infernale, le travail de nuit, la sous-traitance et l’obligation d’efficacité pour livrer le courrier et vider les camions de colis avant que cela ne soit plus rentable." Le député de la 2e circonscription a finalement cédé son micro avec une seule volonté : "Ce que je veux pour Noël, c’est la dignité des travailleurs."
Avec la fermeture du bureau de l’avenue Berthelot, ce sont plus de 55 000 habitants des quartiers de Jean Macé et de la Guillotière qui se retrouvent sur le carreau. Mais les élus du 7e arrondissement présents ce samedi promettent de poursuivre leur mobilisation. "Fermer un bureau de poste pour ces représentants, c’est comme enlever d’un coup sec un sparadrap. Mais là, le sparadrap ne peut pas partir parce que nous n’allons pas lâcher", a enfin prévenu Boris Miachon Debard, adjoint à l’urbanisme et à l’aménagement.
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Vous pouvez ajouter aussi l'agence qui était située Route de Vienne, et qui a disparu aussi il y a quelques années (+ d'autres encore petites agences).
La rentabilité est "obligatoire" dans un système où la monnaie circule. C'est ce que le PCF n'a toujours pas compris, même s'il défend "les transports en commun doivent aussi être gratuits car c'est aussi un service public".
Les problèmes générés par l'usage de monnaie ne peuvent pas se résoudre avec de la monnaie car en apprenant ce qu'est réellement cet outil, on comprend que sa base est "la rareté relative obligatoire".
Pas de rareté relative respectée = monnaie de singes (pardon pour les singes), comme dans les pays communistes du passé et dans les pays "capitalistes" actuels (argentine etc).