Un lanceur d'alerte sur les violences policières à Lyon a fait condamner l'État par le tribunal administratif de Lyon le 17 décembre, après avoir été harcelé par mail et téléphone. Un agent du ministère de l'Intérieur en était à l'origine.
C'est une affaire qui pourrait presque prêter à sourire si elle n'avait pas concerné le ministère de l'Intérieur. Mardi 17 décembre, le tribunal administratif de Lyon à condamné l'État à verser 500 € à Lionel Perrin, membre de l'association lyonnaise de lutte contre les violences policières Flagrant déni, comme le rapportent nos confrères de Rue89Lyon.
À partir de février 2020, l'association avait en effet été démarchée par des entreprises via des appels téléphoniques et des mails, plusieurs dizaines, voir centaines de fois par jour. Elle fait alors le lien entre ce démarchage intempestif et la publication d'un article dans lequel elle mettait en cause un policier de la BAC, depuis condamné pour avoir passé à tabac un jeune homme lors d'une manifestation en décembre 2019 à Lyon.
Lire aussi : Manifestant frappé par la police à Lyon : 12 mois de prison avec sursis pour les deux agents
L'association avait porté plainte et l'enquête avait révélé qu'un agent (au moins) avait bien inscrit ses coordonnées et celles de Lionel Perrin sur un registre de démarchage téléphonique depuis un ordinateur Direction interministérielle du numérique et des systèmes d’information, service rattaché au ministère de l'Intérieur. L'État, qui tentait de rejeter la faute sur l'agent a ainsi bien été reconnu coupable. L'agent lui, n'a pas été retrouvé.
A fait condamné ?
C'est modifié 😉
"............L'agent lui, n'a pas été retrouvé................."
😀
Ils ont dû beaucoup chercher ! 😀 Vu que normalement il faut se connecter avec pseudo et mot de passe (parce que le ministère de l'intérieur ce n'est pas "je rentre comme dans un moulin") étonnant qu'il n'y ait aucune trace informatique.