vue de Lyon Interpole © Tim Douet

Lyon : cinquante-huit fugitifs "dangereux" arrêtés lors d'une opération Interpol

Basée à Lyon, l'organisation Interpol a annoncé que près de 60 fugitifs ont été arrêtés lors d'une opération coordonnée dans 16 pays.

Cinquante-huit fugitifs, soupçonnés notamment de meurtre ou viol sur mineur, ont été arrêtés lors d'une opération coordonnée entre les polices de 16 pays menée entre juillet et décembre, annonce vendredi l'organisation Interpol, basée à Lyon à la cité internationale.

Les fugitifs faisaient tous l'objet de "notices rouge", des avis de recherche émis par la justice d'un pays et transmis par Interpol aux autre Etats-membres, et figuraient parmi "les plus dangereux" suspects de la liste, selon un communiqué de l'organisation internationale de coopération policière.

D'autres arrestations probables

Quinze étaient recherchés pour meurtre, 14 pour trafic de drogue et 18 pour des crimes sur des enfants, et certains étaient en cavale depuis plus de quinze ans, précise Interpol, dont le siège est à Lyon. Vingt-trois ont été arrêtés en Europe, dont 13 en Espagne, après plusieurs mois de coopération entre douze pays d'Amérique latine et des Caraïbes et quatre pays européens - la France, l'Italie, l'Espagne et le Portugal.

L'un des suspects, arrêté au Brésil, "figurait parmi les fugitifs les plus recherchés d'Espagne", pour des viols sur mineure, selon le communiqué. Un autre, David E. G., arrêté en Colombie, était recherché par les autorités brésiliennes pour le meurtre de sa petite-amie devant sa fille de huit mois.

"L'enfant avait été laissée dans un berceau à côté du corps de sa mère et a été découvert plusieurs jours plus tard, dans un état de malnutrition", détaille Interpol. Outre les 58 suspects arrêtés, dont le dernier mardi, a précisé l'organisation à l'AFP, l'opération a également permis la localisation de 28 autres suspects, et donnera lieu "très probablement à de nouvelles arrestations" prochainement.

Ces arrestations s'inscrivent dans un projet dont la première phase s'était déroulée entre 2018 et 2022, avait permis l'arrestation et la localisation de 150 suspects.

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