Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a réaffirmé sa volonté d'expérimenter dans les mois à venir la vidéo surveillance intelligente. Il en a fait la demande auprès du ministère de l'Intérieur.
Vieux serpent de mer de la région depuis plusieurs années, la vidéo surveillance intelligente pourrait prochainement être expérimentée en Auvergne-Rhône-Alpes. C'est en tout cas le souhait de Fabrice Pannekoucke, son président, qui a réaffirmé, dans la droite lignée des positions prises par son prédécesseur, Laurent Wauquiez, sa volonté d'expérimenter dans son territoire la vidéo surveillance intelligente.
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Sans vouloir parler de reconnaissance faciale, le président de Région préfère évoquer la "vidéo surveillance algorithmique", outil qui permettrait d'analyser automatiquement des images par des logiciels ou une intelligence artificielle pour reconnaître par exemple des mouvements suspects et des formes. "Aujourd'hui la technologie ne cesse de s'améliorer" a expliqué Fabrice Pannekoucke ce mercredi 29 janvier en marge de ses vœux à la presse. "Cette vidéo intelligente doit nous aider à assurer la sécurité des habitants de notre région", poursuit-il.
"Je suis favorable à ce que nous allions encore plus loin"
Alors que Fabrice Pannekoucke dit avoir fait de la sécurité "un élément qui doit être un guide en Auvergne-Rhône-Alpes", le président LR se félicite de l'installation ces dernières années de plus de 14 000 caméras sur le territoire de la Région. "Aujourd'hui, je suis favorable à ce que nous allions encore plus loin" poursuit-il, annonçant avoir réitéré sa demande auprès du ministère de l'Intérieur et de Bruno Retailleau, locataire de la place Beauvau, pour pouvoir expérimenter dans les prochains mois cette technologie.
"Je pense qu'on pourrait l'expérimenter dans nos gares qui génèrent un flux important de personne" imagine Fabrice Pannekoucke, tout en expliquant que les différentes mesures déjà prises par son exécutif régional ont permis de faire baisser de 51% la délinquance et les actes d'incivilités dans les transports gérés par la Région.
Si le président de Région, qui a fait de cette question de la vidéo surveillance l'un de ses cheval de bataille depuis sa prise de fonction en septembre dernier, a bien conscience que sans l'accord de l'Etat il lui sera impossible de lancer cette expérimentation, il avoue avoir bon espoir pour que les choses évoluent rapidement. "En tout cas, on y travaille d'arrache pied" conclut-il.