La Route des Signes, de Sérgio Carronha

Les expos à découvrir en février à Lyon

Cinq expos à ne pas manquer

Tamás Zanko, Trompette de la renommée, 1966, acrylique et collage sur toile 116x89 cm

La galerie Henri-Chartier rend hommage au Hongrois Tamás Zanko (1931-2009), réfugié en France après les événements de Budapest en 1956 auxquels il a participé activement.

Artiste indéfinissable, il passe du décor de théâtre et d’opéra, au design et aux murs peints, des projets d’architecture aux installations, à la peinture avec des toiles pop abstraites très colorées aux images-miroirs sombres et pleines de sens.

C’est cette série Pop réalisée entre 1965 et 1969 que l’on peut découvrir, avec également une œuvre phare La Tombe, conçue d’après les photographies prises par Boltanski lors d’une performance en 1969 au Centre culturel américain à Paris. Zanko creuse une tombe dans laquelle il enterre une boîte secrète contenant ses pinceaux, manifestant ainsi la mort de la peinture de chevalet (Tamás Zanko, les années pop, jusqu’au 1er mars).

Mawena Yehouessi à l’IAC. Extrait de Sol in the Dark. © Fanny Trichet

Créée comme une balade tantôt rêvée tantôt fantasmée, l’exposition In the hours between dawns (Entre deux aubes) proposée par l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne invite onze artistes qui, à travers leurs pratiques artistiques (vidéo, son, écriture, peinture, installation, performance…), interrogent, dénouent et transforment les structures de pouvoir et les récits hégémoniques pour rendre audibles et visibles des communautés minorisées.

Ils saisissent leur vulnérabilité dans ces heures liminales où la nuit n’est pas encore jour et les transforment à travers le geste poétique en source de créativité (du 7 février au 13 avril).

La Route des Signes, de Sérgio Carronha

La galerie BF15 présente La Route des Signes du Portugais Sérgio Carronha, prenantla forme d’un voyage entre Montemor-o-Novo au Portugal, sa résidence à Moly-Sabata (en Isère) et une ville où se rencontrent deux fleuves, la Saône et le Rhône et qui convoque un processus de mémoire, une collection d’expériences sur l’environnement, le paysage, l’être et le cosmos.

La Route des Signes fait ici référence à la manière dont un chemin est tracé sur une carte à travers des signes, des symboles du paysage, du relief, de la géographie. L’artiste nous invite à apprécier le hasard, il attire notre attention sur un ensemble de happenings, des œuvres qui s’inspirent de moments imprévisibles, de coïncidences, de synchronicités, d’impulsions et qui ont un effet sur nos décisions et nos actions.

Claire Nicolet, Les Collines parfumées

Le Nouvel Institut franco-chinois accueille le beau travail de Claire Nicolet avec Les Collines parfumées, une série de toiles où l’on peut découvrir sa pratique hybride, aux confluences du dessin, de la peinture, de la bande dessinée et de l’autofiction. Elle crée des paysages surprenants et poétiques où l’urbain et la nature sont étroitement imbriqués dans une architecture symétrique et colorée, délivrant des scènes rêvées ou interprétées, des lieux vides pourtant empreints de présence humaine (du 11 février au 26 avril).

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