Six mois après la fin des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les clubs de sport de la métropole de Lyon et du Rhône ont le sourire. Entre afflux de nouveaux licenciés et retombées financières escomptées, ils espèrent pouvoir profiter de l’héritage de ces Jeux, dans un contexte parfois difficile, notamment à Lyon.
Les quatre médailles d’or de Léon Marchand. La belle histoire des frères Lebrun. Ou encore la consécration de Teddy Riner. Autant de belles histoires que les Français ont suivies cet été depuis Paris à l’occasion de la XXXIIIe olympiade de l’ère moderne. Durant une quinzaine olympique bercée par une douce euphorie nationale, les JO de Paris 2024 ont fait rayonner la France aux yeux du monde entier, et poussé de nombreux amateurs de sport vers la pratique sportive.
“Tous les quatre ans, après les Jeux olympiques, on ressent cet effet-là sur le nombre de nos licenciés”, débute Stephan Jakob, président du Masque de Fer de Lyon, l’un des plus gros clubs d’escrime de France. “Mais cette année, l’effet a été d’autant plus important que les JO se sont déroulés en France. C’est assez phénoménal”, poursuit-il, expliquant avoir enregistré une augmentation de 14 % du nombre de licenciés cette année dans son club. Quelques semaines après la fin des Jeux de Paris, la grande majorité des clubs de sports amateurs de la région lyonnaise enregistraient ainsi une hausse de leur fréquentation.
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