Pointée du doigt pour ses coupures budgétaires dans des dispositifs de l'Économie sociale et solidaire, la Région Auvergne-Rhône-Alpes assume ses choix.
Alors que la fin du financement de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress) par la Région Auvergne-Rhône-Alpes (230 000 € en 2024) est déplorée par les entreprises de l'Économie sociale et solidaire (ESS), la collectivité régionale répond. Dans un communiqué de presse, ce vendredi 7 février, cette dernière assure maintenir une "politique économique forte qui bénéficie à l’ensemble des entreprises, y compris celles de l’ESS" et "refuse de gaspiller des ressources précieuses dans des structures redondantes et inefficaces".
Et justifie son choix de procéder à des coupes budgétaires dans son budget adopté en décembre dernier : "Notre choix est clair : plutôt que d’entretenir un écosystème administratif qui vit de subventions, nous concentrons nos moyens sur les entreprises et les projets qui créent concrètement de la valeur, de l’emploi et du développement territorial. La Région ne souhaite ainsi pas poursuivre ses
financements à des structures intermédiées, qui ne sont pas des financements allant directement aux entreprises de l’ESS". S'ajoutent également à ces coupures la fin des subventions destinées aux agences et dispositifs France Rénov' ou encore du Plan d'investissement dans les compétences (PIC).
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Si les entreprises, notamment celles de l'ESS, peuvent encore profiter de plusieurs dispositifs régionaux, cela marque un véritable choix politique de la part de la Région. Qui pointe d'ailleurs du doigt la vision de son opposition "de gauche et d'extrême-gauche". Dans le communiqué, son président Fabrice Pannekoucke ajoute : "L’argent public doit servir à créer de la richesse et de l’emploi, pas à entretenir des systèmes administratifs coûteux".
"......................... Fabrice Pannekoucke ajoute : "L’argent public doit servir à créer de la richesse et de l’emploi, pas à entretenir des systèmes administratifs coûteux"................................"
Des systèmes administratifs couteux... ha ha ha !
Il dit en gros qu'il faut donner l'argent public à des entreprises privées (genre le BTP, leurs copains)
et rien à des assos/organismes qui font de l’insertion et qui au final tiennent à bout de bras cette société qui part socialement en brioche...
Certains.nes croient encore que l'appauvrissement générale n'allaitent pas toucher leur prébende briochée socialo-clientéliste !