La table du mois. Une jolie cuisine d’instinct et de réconfort, maligne et hors des sentiers battus.
Alors que le 6e arrondissement multiplie les restaurants triples saltos et mocassins quiet luxury ou old money, s’établissent aux alentours des balises simples, sans chiqué ni minauderie. Rousille est l’un d’eux. Trois syllabes, dont la première s’arrondit et les deux dernières papillonnent.
Un drôle de nom qui, de la confidence de Romane Veyrac, la jeune cheffe et maître de céans, est un clin d’œil à ses origines aveyronnaises, rousiller (en réalité, rousiguer en patois occitan) signifiant “ronger les restes de viande sur un os”. Nous n’aurons pas laissé une miette. En commençant par le pain épatant au levain naturel de ses copains de Painpote (Foch). On a sur le champ aimé le triple choix des entrées, des plats et des desserts. Avec des propositions aussi alléchantes qu’éclectiques. Et une ligne directrice lors de notre déjeuner : le fumé.
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