Le centre médical de l'Argentière situé à Aveize devrait être transformé d'ici quatre ans. En attendant cette date, le personnel soignant s'inquiète sur l'avenir du lieu et de son emploi.
Depuis plus de dix ans, le centre médical de l'Argentière situé à Aveize est au cœur d'un nouveau projet d'ampleur. Actuellement spécialisé dans le traitement, la rééducation et la réadaptation, le site devrait être transformé par d'importants travaux et une réorientation de sa vocation. Le futur centre-médical devrait ainsi accueillir 110 nouvelles places d'accueil médicalisées et se spécialiser dans le médico-social. Cette réorganisation exige un dispersement des activités sur les sites de Miribel et Saint-Etienne, tandis que la durée des travaux est estimée à quatre ans.
Le personnel alerte
En attendant l'aboutissement du projet, les salariés poursuivent leurs activités. Cependant, la CGT du Rhône alerte sur leurs inquiétudes : "Ils sont inquiets de leur avenir, n'ayant pas d'informations sur le nombre d'emplois de chacun des sites." Dans un communiqué, le syndicat poursuit : "Ils sont également inquiets du maintien, dans l’immédiat, de l’activité due à la vétusté de l’établissement." Pour cause, en janvier dernier, le site avait fait face à des fuites d'eau chaude : "Ceci a entrainé des problèmes de chauffage pratiquement dans l’ensemble des services, des émanations de vapeur d’eau dans une partie des bâtiments et une surconsommation importante de fioul et d’eau du réseau", indique la CGT.
Afin de gérer la situation, une cellule de crise avait été mise en place par la nouvelle direction et les membres du CSE avait déclenché un droit d'alerte. Les raisons : "Pas d’eau chaude pour exécuter les toilettes des patients, patients mécontents déversant leur colère sur les soignants, travail dans l’insécurité…, difficultés pour les services techniques qui ont dû gérer l’urgence", énonce le syndicat. Il poursuit : "Les salariés craignent qu’à ce stade les bâtiments ne tiennent pas jusqu’à la fin de la construction des nouveaux locaux."
Afin de pallier cela, le personnel demande depuis plusieurs années au propriétaire des solutions. Mais celui-ci refuse d'investir dans des travaux en raison de la prévision de construction du nouveau bâtiment.
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