Après sa carrière sportive, Edgar Grospiron est devenu coach en motivation. Crédit photo :© simon cordevant

JO 2030 : l'ex-champion olympique Grospiron prêt à "fédérer" autour du projet

L'ancien champion olympique de ski de bosses Edgar Grospiron s'est déclaré candidat pour présider le comité d'organisation des JO d'hiver 2030, un projet qui "a pris du retard" et qui "a besoin d’un leader qui sait motiver et fédérer", a-t-il dit dans un communiqué.

Depuis le retrait du quintuple champion olympique Martin Fourcade, pourtant favori pour prendre la tête du comité d'organisation, Edgar Grospiron avait confié au quotidien Le Dauphiné Libéré avoir été contacté pour le poste.

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Lundi, l'ex-Premier ministre Michel Barnier missionné pour mettre le Cojo sur les rails avait indiqué avoir reçu de 8 à 9 candidatures pour la présidence du Cojo. Parmi lesquelles, celle de l'ancienne championne de patinage et ex-présidente de la fédération des Sports de glace, Nathalie Péchalat.

Annecy 2018 comme expérience

"Je suis aligné avec les conditions qui m’ont été annoncés par David Lappartient et confirmées par les présidents de région, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier", a fait savoir mardi le champion olympique. Laurent Wauquiez, qui n'est plus président de région depuis son élection en juin dernier à l'Assemblée Nationale, semble toujours autant impliqué dans la candidature Alpes 2030.

"Ce projet ambitieux et collectif a besoin d’un leader qui sait motiver et fédérer", estime l'ex-skieur. Il explique avoir "déjà été confronté à cette situation lorsqu'il a pris la direction de la candidature d’Annecy 2018". La Corée du Sud avait alors été préférée à la France qui n'avait récolté que très peu de voix.

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"Le projet a pris du retard"

Reconverti en conférencier, Edgar Grospiron précise dans son communiqué que "c’est le CNOSF (comité olympique) qui (l’)a approché. Je n’ai rien demandé, rien sollicité, même si je suis touché et honoré qu’on fasse appel à moi". "Le projet Alpes 2030 a pris du retard : il faut aller vite, fédérer et embarquer tout le monde autour d’une vision (claire et pragmatique)", poursuit-il.

"Pour autant, je ne considère pas que tous les voyants sont au vert. Je prends le projet tel qu’il est. Tel qu’on me l’a présenté. Je n’ai pas de velléité à tout changer. Il faut juste se concentrer pour livrer la meilleure version de ce qui a été promis au CIO. Je ne viens pas imposer ma vision des choses, mais convaincre de ce qui est bon pour le projet et pour mettre en œuvre ce qui a été décidé par le bureau exécutif", a-t-il dit.

Un autre nom cité dans la presse a décliné : le secrétaire général de la Fédération internationale de ski Michel Vion a indiqué mardi qu'il n'était "pas candidat" et "pas disponible" pour présider le futur Cojo.

La création du comité d'organisation, qui traine depuis plusieurs mois, est prévue le 18 février à Lyon. D'ici là, les différents acteurs du dossier devront avoir trouvé la personnalité capable de prendre la tête de ce projet.

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