Les hôpitaux de la Croix-Rousse et de Lyon Sud, font partis des 80 établissements médicaux français sélectionnés pour l'essai du test salivaire Endotest. Un outil permettant de détecter l'endométriose chez les femmes.
Depuis mardi 11 février, le test salivaire Ziwig permettant de détecter l'endométriose est remboursé pour certaines femmes. Un jour après la mise en place de ce service par l'Etat, les Hospices civils de Lyon annoncent avoir été sélectionnés afin d'expérimenter ce test. Ceux-ci seront dispensés dans les hôpitaux de la Croix-Rousse et de Lyon Sud. Les deux établissements lyonnais font ainsi partis des 80 centres médicaux français sélectionnés, ayant accès au test remboursé. Si cet essai clinique concernera dans un premier temps 2 500 patientes, 22 500 pourront ensuite accéder au test, en attendant un remboursement élargi et pérenne sur le territoire.
"Nous nous réjouissons de cette reconnaissance, qui marque une étape importante dans le cadre de la stratégie nationale pour l'endométriose", déclare le Professeur François Golfier, chef du service de chirurgie gynécologique et cancérologique – obstétrique à l’hôpital Lyon Sud.
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Des résultats hautement fiable
Le test salivaire lyonnais dit "endotest", fonctionne sur l'analyse de certains acides détenus dans la salive grâce au séquençage. Il permet de détecter la maladie sur toute femme, âgée de 18 à 43 ans. Les résultats cliniques préliminaires de ce test salivaire semblent très encourageants, leur taux de fiabilité s'élevant à plus de 95%. "L’Endotest® est une petite révolution. Il permet de détecter la maladie plus tôt et de manière moins invasive, ce qui est essentiel pour une prise en charge adaptée. En raccourcissant le délai de diagnostic, nous pouvons offrir des traitements mieux ciblés et soulager plus rapidement les douleurs des patientes. Cette avancée représente également une source d'espoir pour les femmes qui souffrent depuis trop longtemps sans explication", affirme le Professeur Golfier.
A terme, le prototype de dépistage devrait se déployer sur tout le territoire. Celui-ci devrait permettre de rattraper le retard de diagnostique, s'élevant à sept ans en moyenne. Pour rappel, l'endométriose touche 10 à 15% des femmes en âge de procréer, elle se traduit par des douleurs sévères, entrainées par la présence de tissu endométrial à l'extérieur de l'utérus.
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