Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, était à Lyon mardi 12 février pour la rentrée solennelle de la chambre régionale des comptes Auvergne-Rhône-Alpes.
Il est de partout, sur tous les fronts. Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, doit rendre, jeudi 13 février un rapport sur les finances publiques nationales. Une semaine plus tard, le 19 février, il dévoilera les conclusions d'une "mission flash" sur les retraites demandée par le Premier ministre, et dont s'occupe Bernard Lejeune, ancien président de la Chambre régionale des comptes Auvergne-Rhône-Alpes.
Pierre Moscovici était justement mardi 12 février matin à la Chambre régionale des comptes Auvergne-Rhône-Alpes à l'occasion de la rentrée solennelle de la CRC et l'installation de Barbara Falk, la nouvelle présidente.
Lors d'un échange avec quelques journalistes lyonnais, Pierre Moscovici est revenu sur le rapport de la Cour des comptes sur les stations de ski, un an après sa publication en février 2024.
"Un tel rapport ne se juge pas avec un an de recul, a-t-il estimé. Mais il laissera une trace durable. Ce que j'observe, c'est qu'un certain nombre de stations , de facto, ont été obligées de reconnaitre que notre constatation était la bonne. Les stations de ski devront repenser leur modèle."
"Je suis absolument persuadé qu'il y a un avenir pour les stations de ski"
Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes
Le premier président de la Cour des comptes ajoute être "absolument persuadé qu'il y a un avenir pour les stations de ski", évoquant le tourisme quatre saisons par an. "Cette solution finira pas s'imposer, c'est sûr."
Revenant sur les critiques et la colère des professionnels de la montagne, Pierre Moscovici a expliqué que la Cour des comptes n'a certes "pas le monopole de la vérité" mais son rapport "doit être pris au sérieux". " Ce serait imprudent, du déni même, de ne pas prendre au sérieux ce rapport".
Et de conclure : "on reparlera de ce rapport dans vingt ans.".
Lire aussi : À Lyon, des magistrats mesurent le coût financier du changement climatique en montagne