Lobby hôtel Lyon
Le lobby de l’hôtel Le Marriott, à la Cité internationale
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Le Monopoly des hôtels lyonnais

Enquête sur les "faiseurs" d’hôtels à Lyon. Petit panorama capitalistique d'un secteur très concurrentiel.

15 millions d’euros. C’est la somme qu’a investie Dalofi pour la construction d’un hôtel de 120 chambres, dans l’aéroport Saint-Exupéry, sous l’enseigne trois-étoiles Hampton by Hilton, et dont l’ouverture est annoncée en juin. Le groupe familial a aussi prévu d’engager, dans le courant de l’année, 2 millions d’euros dans la rénovation du Grand Hôtel des Terreaux – l’un des dix à disposer d’une piscine à Lyon –, racheté il y a tout juste un an. En avril, la Cour des Loges, fermée depuis octobre 2022, va rouvrir ses portes dans le Vieux-Lyon, après une rénovation “de fond en comble”, sous pavillon Radisson Collection (le premier hôtel de ce type en France). Le nouveau propriétaire, Radisson n’étant que locataire, Principal Real Estate Europe, pour le compte de l’Américain Principal Asset Management, l’un des grands gestionnaires mondiaux d’actifs institutionnels, a déboursé 24,5 millions d’euros pour le racheter à la famille haut-savoyarde Sibuet et rajouté 6 millions d’euros pour sa réhabilitation. On peut aussi citer Arteloge (648 chambres, 6 hôtels) qui prévoit un agrandissement de son ParKest en 2026 pour 19 millions d’euros et la rénovation complète du Lyon Métropole, en 2028, pour une enveloppe comprise entre 13 et 15 millions d’euros.

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