Les élections municipales de 2026 et l'avalanche de candidatures ont occupé les débats du conseil municipal de Lyon ce jeudi matin.
Les annonces successives de candidatures aux élections municipales 2026 ont suscité les réactions des élus du conseil municipal de Lyon ce jeudi. L'ancien maire de Lyon, Georges Képénékian s'est ainsi prêté à un "cours de déontologie", alors que quatre membres de l'hémicycle sont d'ores et déjà candidats aux élections municipales 2026 : le patron de la droite, Pierre Oliver, l'ex-adjointe à la culture, Nathalie Perrin-Gilbert, le maire écologiste Grégory Doucet et l'ex-maire de Lyon lui-même donc.
"Aucun n'a proposé un début de programme"
"Je propose que nous soyons attentifs à ne pas transformer le conseil municipal en tribune", a-t-il lancé. Et d'ajouter : "Evitons de nous prêter au petit jeu des phrases sournoises et essayons jusqu'au mois de janvier prochain de nous attacher à travailler avec sérénité."
La députée socialiste et membre de la majorité, Sandrine Runel s'est quant à elle agacée du "déferlement de candidatures" dans et hors de l'hémicycle. "Cette équipe de Lyonnais, je ne la crois pas olympique, car aucun n'a proposé un début de programme ou de projet", a-t-elle déploré. Alors que les socialistes pourraient être tentés eux aussi de partir seuls au 1er tour, la conseillère municipale a inviter à ne pas transformer l'élection "en simple enjeu personnel", tout en reconnaissant que "cette année s'annonce cruciale dans les rapports de force". "Pour les socialistes, seules les orientations, les décisions, les priorisations comptent", a-t-elle indiqué, alors que son groupe votera le budget 2025 : "Une majorité, on l'assume ou on la quitte."
Le maire LR du 2e arrondissement, sans directement évoquer sa candidature, a axé son discours sur la sécurité, premier pilier de son programme pour la mairie avait-il indiqué en début de semaine lors d'une conférence de presse. "Sur la sécurité des personnes et des biens, vous voilà avec moins de satisfaction que le maire de Marseille", a-t-il lancé en direction de Grégory Doucet. Et d'ajouter : "Il y a urgence à agir d'où sans doute votre nouvelle appétence pour la vidéosurveillance. Il était temps." En décembre dernier, le maire de Lyon avait annoncé vouloir installer 30 à 60 nouvelles caméras. Pierre Oliver lui en promet 2 000 nouvelles s'il est élu.
Et Gauthier Chapuis, président du groupe écologiste de rappeler qu'il reste encore près d'un an à la majorité pour mettre son projet en œuvre, rejoignant Georges Képénékian. "Un an pour continuer à répondre aux attentes des Lyonnais, c'est notre rôle, c'est notre devoir", a-t-il conclu.
La sécurité, l'immigration, répété, depuis des décennies maintenant, ad nauseam. Je préfère un maire qui bosse pour améliorer la qualité de vie des Lyonnais.
Ils prônent tous "la croissance du PIB" (et c'est logique puisque c'est obligatoire dans un monde monétaire),
donc... vivement la démocratie réelle directe.
Hâte de voir notre prophète Sécurité Pierre Oliver interrogé sur le septennat très très sécurisé offert par le parquet PNF à son ami Sarkozy.