Tags sur des Immeubles de Lyon @Hugo LAUBEPIN
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Des riverains s'indignent face aux annonces de la Métropole de Lyon concernant les opérations de détagage

Face aux annonces de la Métropole de Lyon concernant les opérations de détagage prévues, des riverains s'indignent. Des habitants du 7e dénoncent un traitement de faveur au profit de certains quartiers.

Lundi 7 avril, l'adjoint en charge de la tranquillité publique, Mohamed Chihi affirmait : "La Ville ne laissera pas son patrimoine se dégrader". A cela, la Métropole de Lyon ajoutait que 400 000 euros supplémentaires allaient être placés dans l'enveloppe dédiée au nettoyage des tags. Une annonce qui ne semble pas avoir fait l'unanimité auprès de certains habitants.

Dans une lettre ouverte reçue ce mercredi 9 avril, des riverains du 7e arrondissement s'indignent. A travers ce courrier, ils dénoncent une inaction des autorités face à des tags qui perdurent dans le quartier. Ils soulignent également un traitement de faveur de certains arrondissements, au détriment d'autres tels que le 7e : "Tous les quartiers ne sont pas logés à la même enseigne", déplorent-ils.

"Jetez un regard en progressant sur l’avenue Berthelot où les voutes SNCF sont saccagées. Faites un tour sur vous-même au carrefour Berthelot / Garibaldi, puis prenez la rue Duvivier, vous serez surpris : là vous trouverez 600 m du mur SNCF également dégradés par des tags bien qu’il ait été rénové il y a peu." Ils poursuivent : "Reprenez la route de Vienne : encore des tags jusqu’à Garibaldi". A cela, ils ajoutent : "Il n’y a que les tagueurs qui prennent « leur pied » dans ce secteur."

"Prioriser les tags injurieux, racistes et haineux"

Afin de justifier le choix des endroits nettoyés, Mohamed Chihi avait annoncé le 7 avril "prioriser les tags injurieux, racistes et haineux avec une intervention immédiate." Ce dernier ajoutait également que 9 000 interventions avaient été réalisées sur l'année 2024, tandis que 15 000m2 s'étaient vus traités depuis début 2025. Côté répression des tagueurs, l'adjoint affirmait alors que l'affaire était "compliquée", puisqu'elle nécessitait de prendre les auteurs en flagrant délit. Lors de ces annonces, Mohamed Chihi avait fini par en appeler à la responsabilité de chacun.

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