Pascal Blache
Pascal Blache

"Jean-Michel Aulas a une histoire qui parle pour lui", souligne Pascal Blache

Pascal Blache, maire Horizons du 6e arrondissement de Lyon, est l'invité de 6 minutes chrono / Lyon Capitale.

Pascal Blache, le maire Horizons du 6e arrondissement de Lyon, a rejoint la liste qui s'allonge régulièrement des soutiens à une possible candidature de Jean-Michel Aulas. "Jean-Michel Aulas a pris une direction qui consiste à réunir et à rassembler. Et pour le moment on n'était plus dans les égos et dans les noms, je m'étais moi-même effacé de tout ça parce que vraiment le sens de ce que l'on veut faire aujourd'hui c'est le rassemblement", relève-t-il.

Pour Pascal Blache, Jean-Michel Aulas incarne aujourd'hui l'alternative la plus crédible aux écologistes : "c'est une personne pour le côtoyer régulièrement, qui est attentif, qui a de l'ambition, qui a envie de voir sa ville continuer à grandir. Et on n'en a pas d'autre pour le moment, très modestement, c'est un peu notre champion du moment".

La retranscription intégrale de l'entretien avec Pascal Blache

Bonjour à tous et bienvenue, vous regardez 6 minutes chrono, le rendez-vous quotidien de la rédaction de Lyon Capitale et aujourd'hui nous sommes avec Pascal Blache. Vous êtes maire Horizons, le parti d'Edouard Philippe, maire d'arrondissement, du 6ème On vous a invité puisque vous avez, comment dire, pris position dans la course aux municipales à Lyon, dans la grande famille de la droite et du centre-droit. Vous avez appelé à vous soutenir, vous soutenez la candidature de Jean-Michel Aulas si jamais il y va. Pourquoi ce choix alors qu'il pourrait y avoir d'autres candidats, on peut notamment peut-être penser à Pierre Oliver qui est le président du groupe d'opposition dans lequel vous siégez. Pourquoi selon vous Jean-Michel Aulas est mieux placé que lui ?

Alors c'est assez simple en fait, Jean-Michel Aulas a pris une direction qui consiste à réunir et à rassembler. Et pour le moment on n'était plus dans les égos et dans les noms, je m'étais moi-même effacé de tout ça parce que vraiment le sens de ce que l'on veut faire aujourd'hui c'est le rassemblement. On a déjà beaucoup rassemblé, on a rassemblé déjà d'autres groupes politiques et donc ça montre bien que ça fonctionne quand on veut vraiment s'en occuper.

Pour l'instant il n'y a globalement que la majorité présidentielle qui se rassemble derrière Jean-Michel Aulas. Une fois de parti, horizon, on peut évoquer aussi renaissance. Oui renaissance, oui bien sûr. Thomas Rudigoz qui a dit, moi j'aurais aucun problème à m'effacer derrière Jean-Michel Mais pour l'instant c'est quand même finalement que ce socle, enfin le bloc central, le socle commun, il n'y a pas les LR avec...

Ah mais il y a aussi maintenant de plus en plus de LR qui nous rejoignent et parce que maintenant qu'on commence à fédérer, agglomérer un certain nombre de personnes qui se sentent sans doute plus en place ou plus à l'aise dans un bloc qui grossit, dans l'objectif effectivement de regagner la ville et de repartir unis.

Mais pourquoi Jean-Michel Aulas est le mieux placé pour faire ça, pour battre les écologistes, sachant qu'il ne vient pas du monde politique, il n'a jamais été élu, il n'a jamais été candidat à aucune élection. Qu'est-ce qui fait que selon vous il pourrait être un bon maire ?

D'abord je pense qu'il peut être un bon maire parce qu'il a une histoire qui parle pour lui. Il a restructuré beaucoup de choses à Lyon, on ne va pas faire tout le détail parce que c'est six minutes chrono, c'est un peu juste, mais par exemple Gerland est né, pas qu'avec Jean-Michel Aulas, mais il est né avec Jean-Michel Aulas parce qu'il y avait le foot, tous les développements qui se sont faits ont commencé comme ça. C'est un chef d'entreprise reconnu qui a créé des grosses structures, c'est toutes ces structures qui ont permis à la ville de Lyon de sortir un peu du cercle que nous avions. On est sorti un peu de Lyon et grâce à ça la ville a eu de l'énergie et un certain nombre de sujets qui ont bien fonctionné. Et donc je pense que c'est une personne pour le côtoyer régulièrement, qui est attentif, qui a de l'ambition, qui a envie de voir sa ville continuer à grandir. Et on n'en a pas d'autre pour le moment, très modestement, c'est un peu notre champion du moment.

Est-ce que quand vous discutez avec lui, vous sentez qu'il a déjà vraiment envie d'y aller, qu'il sera candidat jusqu'au bout, et est-ce que vous voyez quelqu'un qui est en train de se forger une colonne vertébrale politique, qui pourrait ressembler à un programme ?

Oui c'est ça, c'est ça, mais il y va avec une méthode assez douce et avec beaucoup ses tweets sont pas très doux. Alors ça c'est lui mais vis-à-vis des gens avec qui il travaille, vis-à-vis des groupes qu'il rencontre, vis-à-vis des intentions qu'il a et de ce qu'il nous parfois nous propose, je trouve qu'il est bien synchro pour faire avancer tout ça et je vois pas qui à sa place aujourd'hui pourrait nous sortir de l'impasse. Alors maintenant je rajoute un autre point ça c'est la partie sportive et aménagement du territoire mais on est aussi là parce qu'on a besoin et envie de sortir l'extrême gauche, les verts et tous ceux qui nous ont aussi pas mal cassé de choses pendant ces cinq premières années.

Vous évoquez les écologistes qui portent un projet en ce moment pour le sixième arrondissement qui est d'installer finalement un parking pour les autocars qui amène des touristes le long de la cité internationale. Vous leur reprochez souvent de ne pas vouloir faire de Lyon une ville attractive, pourquoi vous êtes contre ce projet alors que pour une fois visiblement ils ont envie de faire de Lyon une ville attractive pour les touristes et en plus des stationnements là où vous vous plaignez tout le temps qu'ils en enlèvent. Est-ce que c'est pas un peu contradictoire ? Est-ce que ça résume pas finalement toutes les difficultés d'être opposant, de s'opposer à tout, même finalement à ce qu'on défend soi-même ?

Alors en fait là le sujet est un petit peu différent c'est une volonté d'installer des autobus qui sont tout le long de la cité internationale jusqu'à Interpol mais c'est un marche forcée on pouvait éventuellement les mettre ailleurs ou en mettre moins. Vous allez voir quand vous allez avoir 800 mètres de bus sur la troisième file de circulation c'est un impact assez fort et notamment pour les riverains et pour les gens qui habitent dans le secteur. Alors on pourra dire oui mais s'ils sont pas là ils sont ailleurs. On aurait pu répartir parce qu'on avait une zone au sud de Lyon qui déjà elle-même était équipée pour faire du stationnement de bus. Donc on en rajoute une là. Bon je souhaite, et peut-être que c'est moi qui suis un peu trop pointilleux, mais je souhaite que les choses soient un peu plus allégées, un peu plus souples et un peu moins impactantes pour notre territoire. Ça fait trop de monde.

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