La Métropole de Lyon a annoncé engager une nouvelle étape dans la structuration d'un institut écocitoyen sur son territoire pour mieux comprendre les pollutions, notamment celles liées aux PFAS.
Dans le but de mieux comprendre la pollution aux substances perfluorés, la Métropole de Lyon a annoncé ce mercredi avoir engagé une nouvelle étape pour la création d'un institut écocitoyen sur son territoire. Un institut qui pourrait voir le jour dans les prochains mois et qui aura pour but de mieux comprendre les conséquences de la pollution aux PFAS dans la région lyonnaise.
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"Depuis plusieurs années, la mobilisation de collectifs locaux et associations de riverains a mis en lumière la nécessité d’alimenter l’information publique et les débats sur les territoires particulièrement exposés à des pollutions connues comme émergeantes" explique ainsi la Métropole. Avant de poursuivre : "Cette initiative vise à doter le territoire d’un outil indépendant et ouvert, capable de renforcer la production de connaissances sur les pollutions, en lien avec les acteurs scientifiques, économiques, institutionnels et citoyens."
Pour mettre sur pied cet institut écocitoyen, la Métropole s'est rapprochée du modèle de l’Institut écocitoyen de Fos-sur-Mer, né en 2010 pour faire la lumière sur la pollution aux métaux lourds et PCB autour de l'étang de Berre dans les Bouches-du-Rhône. Composée aujourd'hui d'une dizaine de personnes, l'association permet de mieux comprendre les répercussions sanitaires des pollutions.
100 000 euros mis sur la table par la Métropole
A Lyon, la Métropole a confié à deux enseignants-chercheurs, Gwenola Le Naour, de Sciences Po Lyon et Emmanuel Martinais de l'École nationale des travaux publics de l’État, le soin de mettre sur pied l'institut écocitoyen. "Cet institut indépendant devra rassembler chercheurs, citoyens, entreprises et pouvoirs publics pour transformer durablement l’industrie et renforcer la transparence et l’information citoyenne" détaille Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon.
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Un budget dédié de 100 000 euros est prévu par la collectivité pour accompagner le lancement de la structure qui pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année 2025 sur le territoire de la Métropole de Lyon.
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Vaste hypocrisie.
Le collectif "notre-futur . fr" a fait un communiqué de presse qui explique :
La métropole EELV fait des annonces uniquement pour ensuite dire lors des élections "on a fait quelque chose",
mais dans la réalité elle est complice des pollueurs en ne facilitant pas :
- l'analyse de sang des lyonnais volontaires pour rechercher les contaminations aux PFAS et permettre le suivi au niveau de la santé de chacun,
- l'analyse de la terre de tous les jardins et parcs de la métropole.
La raison de ce "vide" de la part de la métropole est simple : si chaque lyonnais savait, cette prise de conscience ferait chuter les prix de l'immobilier, et on agirait vraiment pour protéger l'environnement en arrêtant totalement ces productions.
Contrairement à ce que fait croire la métropole, les conséquences sont déjà connues avec des études aux USA et dans d'autres pays européens.
Le collectif postmonétaire "notre-futur . fr" est le seul a mettre réellement les pieds dans le plat.
Alors pourquoi les médias lyonnais appartenant aux milliardaires n'en parlent pas ?
Devinez... 🙂