Les attaques visant établissements ou agents pénitentiaires ont débuté il y a plus d’une semaine. (Photo by Sylvain THOMAS / AFP)

Attaques de prisons : vaste coup de filet à travers la France, des interpellations à Lyon

Au moins une vingtaine d'interpellations ont été effectuées ce lundi matin dans le cadre de l'enquête sur les attaques qui ont visé les prisons françaises depuis le 13 avril. Plusieurs interpellations ont eu lieu à Lyon et dans la région.

Plus d'une vingtaine d'interpellations ont eu lieu lundi partout en France dans le cadre des attaques commises depuis le 13 avril contre des prisons et des agents pénitentiaires, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du magazine Paris-Match.

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A ce stade, 22 interpellations ont au lieu, a affirmé dans un communiqué le parquet national antiterroriste (Pnat). Elles ont été effectuées en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux, a-t-on précisé de source proche du dossier.

Des perquisitions sont également en cours, selon le Pnat, qui recense une quinzaine de faits entre le 13 et le 21 avril. D'autres faits ont visé d'autres établissements pénitentiaires, sans que des "liens" puissent "nécessairement" être établis "à ce stade" avec cette enquête, précise le Pnat, qui a été néanmoins avisé par les parquets locaux.

"Des résultats dans des temps très courts"

"Merci aux magistrats et aux forces de l'ordre d'avoir procédé tôt ce matin à l'interpellation des auteurs présumés des attaques contre les agents pénitentiaires et les prisons de notre pays", a posté sur le réseau social X le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin.

Son collègue de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a également félicité "chaleureusement" les magistrats et enquêteurs, saluant leur "grande détermination" et leur "grand professionnalisme" ayant "permis d'obtenir des résultats dans des temps très courts".

Depuis 15 jours, un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, vise les établissements ou agents pénitentiaires, publiant vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram. Si le mode opératoire de certains faits porte les marques de la criminalité organisée, d'autres actions faisaient davantage penser à l'ultragauche, avait relevé une source policière, pour qui certains militants ont pu se greffer sur la campagne initiale.

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