De Salangane à Nodé en passant par Le Baron perché, leur musique est porteuse d'une inspiration nouvelle née de mélanges de cultures, d'univers, de populations. Pour les amoureux de musique en attente d'un vrai renouveau.
Le métissage en Réunion
C'est une histoire qui aurait pu s'écrire sur l'île de la Réunion, sur une plage de Saint-Pierre ou de Boucan-Canot. Salangane a construit son monde et sa musique métissée, les yeux tournés vers les rythmes chaloupées de la musique traditionnelle réunionnaise, le Maloya. C'est un regard sans frontière, qui traverse aussi le jazz en passant par Cuba. Des mots créoles discutent avec un saxophone et des cuivres jazzy, des voix douces rencontrent les cordes sensibles de l'Afrique ou des Antilles. Un souffle plein de soleil, cocktail surprenant de rhum et de piment.
En écoute : Nasyon melanze
Quatre lyonnais sur un arbre perché
Le Baron Perché bouleverse la scène régionale à grands coups de poésie et de fracas de fantaisie. L'électro acoustique d' En verve, leur premier album, animé par des basses psychédéliques et une voix rauque toute Gainsbourienne est un contre-pied à la pop-rock variété ou au hip-hop impliqué. D'une noblesse folle, noire, absurde et captivante, Le Baron perché flirte avec l'angoisse et l'humour. Une atmosphère plus qu'étrange dont on s'empreigne à la moindre écoute.
En écoute : Fleurs
Du rock, du jazz, de la chanson française?
Nodé mise sur un style épuré, deux guitares qui se croisent et qui portent des textes touchants, aussi drôles qu'intelligents. Le duo essaye de donner un son d'envergure en explorant des formes artistiques variées, entre le jazz et le tango, le rock et la musique manouche. Les chansons sont des photos de personnages vus ou inventés, des tranches de vie pleines d'énergie et de sensibilité. Une touche assurément rock sur des mélodies acoustiques qui font de Nodé un groupe prometteur de la nouvelle scène.
En écoute : Tata Jacqueline
