Les indiscrétions de la rédaction

C'est un cinglant démenti à tous ceux qui doutaient de l'attractivité et de la crédibilité des collections lyonnaises - les 2e de France - aux yeux du premier moteur de recherche mondial ! Pourtant, l'enveloppe n'a même pas été ouverte en commission d'appel d'offres mardi 24 avril et Yvon Deschamps, adjoint aux finances, a demandé que l'appel soit déclaré sans suite pour défaut de concurrence. Des raisons techniques sont invoquées : il serait d'usage, en cas de réponse unique, d'en conclure que le cahier des charges pose problème et de refaire l'appel d'offres sur des bases nouvelles. Mais ce coup de frein semble surtout motivé par des raisons idéologiques : à la mairie de Lyon, certains élus s'inquiètent de la main-mise d'un géant du capitalisme mondial dans le domaine de la connaissance. De leur côté, le cabinet du maire et la direction des affaires culturelles militeraient pour la poursuite de la procédure. Ce que l'on peut aisément comprendre. Il serait en effet hallucinant que dans une ville qui se prétend capitale du livre, la proposition de Google, prêt à débourser 60 millions d'euros en dix ans pour numériser ses collections à la main - préservant ainsi les ouvrages -, ne soit même pas considérée !

Enigme résolue

L'homme calciné identifié

L'automobiliste retrouvé carbonisé dans une voiture, samedi 7 avril, sur l'autoroute A6 à hauteur d'Anse, vient d'être identifié par la CRS 45, en charge de l'enquête. D'après nos informations, il s'agit d'un Sénégalais de 61 ans résidant dans un foyer SonaCotra de Lyon 7e. Le jour du drame, l'homme partait au marché de Cluny (Saône-et-Loire, rejoindre son cousin). Il a été percuté de plein fouet, par l'arrière, par un jeune automobiliste ivre d'une vingtaine d'années. La victime a perdu connaissance avant d'être intoxiquée par les fumées et brulée par le feu qui a embrasé sa voiture. Le jeune homme est actuellement en garde à vue.

Apéro

Royal et Bayrou dans la même chambre ?

Le bras droit de François Bayrou, Michel Mercier, trésorier national de l'UDF et président du Conseil général du Rhône, s'est un peu emmêlé les pinceaux jeudi soir, au chalet du Parc de la Tête d'or. Intervenant en conclusion d'un "apéro-UDF", il est revenu sur les difficultés rencontrées par l'organisation d'un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou. I

l a alors lancé que Royal et Bayrou "pouvaient faire ça dans une chambre fermée, sans lumière", mais que c'était mieux de "faire ça devant le peuple." Hilarité assurée ! (en vidéo sur lyoncapitale.fr).

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