Les pieds nickelés du braquage

Fusil à pompe, pistolet automatique, fusil à canon scié, pistolet mitrailleur... Les trois mineurs, suspectés d'avoir braqué deux hypermarchés dans l'agglomération lyonnaise en 2004, avaient l'arsenal d'un commando militaire. Le plus vieux d'entre eux n'était pourtant âgé que de 17 ans et demi, et question récidive, les compères s'étaient déjà fait connaître pour des vols aggravés. Les 13 et 18 mars, ils sont passés au stade du grand banditisme en "montant" au braquage. Ils risquent gros, cette semaine, devant la cour d'assises des mineurs.
Traditionnellement, si les hold-up étaient le fait de gens spécialisés et confirmés, depuis quelques années, ils sont réalisés par des très jeunes, souvent inexpérimentés. Des sortes de pieds nickelés du braquage, prêts à tous les risques pour une maigre recette.
Au centre Leclerc de Lyon Champvert, le trio est reparti, en pleine après-midi, avec 5949 euros, dont plusieurs chèques inutilisables. Cinq jours plus tard, ils remettent ça au Carrefour de Vaulx-en-Velin. Ne pouvant ouvrir la porte sécurisée de la caisse centrale, ils n'hésitent pas à se servir de leurs armes. Butin : 51 611 euros. Quelques jours plus tard, la police retrouvera l'Audi S3 noire abandonnée dans un chemin de Chamagnieu (Isère) avec les armes, des vêtements, des cagoules... et même l'argent du braquage. Les trois mineurs sont identifiés deux mois après les faits. Tous sont sous contrôle judiciaire et deux d'entre eux ont été placés en centre éducatif renforcé.

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