C'était, à l'époque, une manifestation modeste avec 4 concerts classiques dans l'église du village médiéval. D'année en année, elle s'est élargie aux autres genres musicaux. Toujours centré sur les belles voix et explorant des lieux originaux tels la centrale nucléaire du Bugey ou l'aéroport Saint-Exupéry, le Printemps de Pérouges a acquis une estime et un succès indéniables. L'anniversaire des dix ans, en 2006, avait d'ailleurs draîné plus de 15000 spectateurs.
La 11e édition, du 23 mai au 27 juin, apparaît comme le symptôme d'un festival en train de muter. "2007, C'est un festival de transition, un entre-deux pour mieux réfléchir à l'avenir et poser le Printemps de Pérouges comme un label, une marque", annonce Marie Rigaud. Elle programme, cette année, des papys chanteurs loin d'être cacochymes (Delpech, Higelin et Adamo), un poète nommé Grand corps malade et finit avec un musicien salsa dont le patronyme signifie bonne aventure. Le printemps de Pérouges s'offre donc une convalescence honorable avant de remettre le couvert, dès l'automne, pour des concerts exceptionnels. Avec le 2 novembre, Michaël Bublé, le nouveau Sinatra, à la Halle Tony-Garnier et pour Noël, Liz Mc Comb à la salle 3000.
Guillaume Tanhia
> Printemps de Pérouges, du 23 mai au 27 juin, dans la plaine de l'Ain et à Lyon. 0 826 30 24 68 ou www.festival-perouges.org
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