Plusieurs réseaux européens de surveillance de la qualité de l'air s'emballent : les stations de mesure enregistrent des niveaux anormalement élevés de poussières. Le Benelux, l'Allemagne, le nord et l'est de la France sont touchés, jusqu'en Rhône-Alpes où les taux dépassent le seuil d'alerte des 125 microgrammes par m3, avec des records à 157 pour Lyon et 188 pour Grenoble. Une pollution d'une telle ampleur n'ayant jamais été enregistrée en France (les appareils datent de fin 2006), des analyses plus fines ont été faites. Les résultats sont tombés en fin de semaine dernière : il s'agit d'une pollution aux ions nitrate et amonium. Les ingénieurs émettent deux hypothèses : la transformation chimique de certains polluants sous l'effet de la chaleur, comme le dioxyde d'azote fabriqué par les voitures ou l'épandage massif d'engrais chimiques.
POLLUTION : DU JAMAIS VU DANS L'AIR
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