Les Assises internationales du roman ont réuni plus de 80 écrivains et critiques littéraires du monde entier et plus de 6000 spectateurs en 5 jours.
Après ce coup d'éclat, le festival poursuit son objectif de faire "des arts contemporains l'art et la parole de l'instant". Du cirque, de la danse, du théâtre, de la musique et un pique-nique géant, en clôture, investissent Lyon jusqu'au 29 juin. Parmi les belles propositions, les 7 fildeféristes des Colporteurs créeront "une chorégraphie dans les airs", dans la cour de l'IUFM, sur le plateau de la Croix-Rousse. Selon Cathy Bouvard, directrice déléguée des Subsistances : "Dans le domaine du cirque, il n'y a rien à Lyon, hormis les grosses machines avec beaucoup d'argent. Il est d'autant plus important, pour nous, de monter des projets et un travail à long terme avec des compagnies comme celle-la." "Les Colporteurs ont sorti le fil de fer de la prouesse, poursuit-elle, Antoine Rigot est tombé il y a 5 ans. Il est toujours invalide. De jeunes fildeféristes sont venus le rencontrer d'Europe et d'Amérique pour partager son expérience d'artiste. Aujourd'hui, c'est à travers eux qu'il projette son art du funambule. Ce spectacle, c'est un peu l'histoire du gars qui ne lâche pas le fil."
Pendant ce temps, aux Subsistances, Hélène Mathon proposera un spectacle de théâtre vidéo-musical autour de l'œuvre de la new yorkaise radicale Kathy Acker, sur "cette volonté de ne rien lâcher sur rien et de tout vivre". Tandis que l'écrivain et metteur en scène Alain Béhar travaillera, avec Manège, "sur l'énergie du conflit, sur l'altérité qui passe par le conflit et pas par le consensus" et Xavier Le Roy inventera une chorégraphie à partir de la gestuelle du chef d'orchestre Simon Rattle.
Les Intranquilles, jusqu'au 29 juin aux Subsistances et dans divers lieux de Lyon. 04 78 39 10 02 ou www.lesintranquilles.net