Mais aujourd'hui, après les succès, les excès, les condamnations, les retours triomphants et la soixantaine fleurissante, qu'est ce qui fait encore bander le greatest band of rock & roll in the world ? Qu'ont-ils encore à prouver ? A quoi carburent leurs pacemakers ? Peu importe finalement... Le public répond toujours présent et se déplace aujourd'hui en famille pour découvrir les vestiges d'une génération rebelle poussée par la luxure et la violence. Les Stones, c'était jadis des concerts qui tournaient mal, comme en Californie, en 1969, lorsque un spectateur est assassiné par une bande de Hells Angels. La fin de l'utopie hippie pour certains... A croire que le génie ne s'épuise ni avec l'âge, ni avec la surconsommation de stupéfiants en tout genre. C'est plutôt l'engagement et la crédibilité qui en prennent un coup.
Mais attention, avec les Stones, nous ne sommes jamais à l'abri d'une annulation de dernière minute. Keith Richard, guitariste et fondateur du groupe avec Brian Jones, Mick Jagger et Ian Stewart, est abonné aux accidents domestiques un peu ballots. Il se casse deux côtes après une mauvaise chute dans sa bibliothèque en 1998 et remet ça en 2006 en se laissant choir, tête la première, d'un cocotier lors de vacances aux Iles Fidji. Une excuse crédible à en faire rougir une attachée de presse d'Endemol, s'il n'avait dû se faire opérer d'urgence d'un caillot au cerveau.
Mais que les aficionados se rassurent, les concerts des Rolling Stones ont toujours bonne presse et la soirée devrait être à la hauteur du prix des places. Une soirée qui fleure tout de même un peu la naphtaline.
Lundi 18 juin à 21h (ouverture des portes dès 17h30) au Stade de Gerland - 353, avenue Jean Jaurès, Lyon 7
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