La rédaction y retraçait les moments difficiles traversés par le journal jusqu'à sa reprise en mars 2006 par son actuel Pdg, Xavier Ellie. Dans un jugement très argumenté rendu par le Président du Tribunal de Grande Instance M. Schir et en présence de M. Reynaud, Procureur de la République, le tribunal a estimé que " les lecteurs étaient en droit d'être informés sur les événements vécus par la rédaction du journal " (...) " Jean-Olivier Arfeuillère, avec l'aval de Xavier Ellie s'est exprimé avec sa sensibilité et a donné sa lecture des faits " (...) " Peu adepte d'une information formatée, Jean-Olivier Arfeuillère défend un journalisme d'investigation plutôt que de validation ".(...) " L'histoire de la rencontre entre Jean-Olivier Arfeuillère, sans doute plus un homme de lettre que de chiffres, avec les financiers de la société Evolem, relève à l'évidence d'une double méprise. (...)
Ce fut un choc culturel (...) ". Le tribunal correctionnel a donc débouté les plaignants en estimant que la bonne foi du journaliste devait être retenu puisque l'article réunissait les quatre critères déterminants que sont " la légitimité du but poursuivi, l'absence d'animosité personnelle, la prudence et la mesure dans l'expression et la fiabilité de l'enquête ".
Voilà un jugement de principe, dans le droit fil de la jurisprudence de la Cour de Cassation, qui fait souffler le vent de la liberté : " l'hebdomadaire se prévaut d'être le journal des esprits libres, formule qui n'est pas sans rappeler la célèbre phrase de Beaumarchais : Sans liberté de blâmer il n'est point d'éloge flatteur ". En ces périodes de pression très forte sur les médias, le Tribunal de Grande instance de Lyon a marqué sa volonté de préserver l'indépendance de notre rédaction et de la presse dans son ensemble. Esprit libre encore et toujours...
LYON CAPITALE RELAXE
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