Un dirigeant politique hors du commun, conséquent, avec une liberté de pensée aiguë, fidèle aux classes dirigeantes. (...) Monsieur le Premier ministre Raymond Barre nous a quittés. Je m'incline avec le respect que nous lui devons."
André Gerin (PC), maire de Vénissieux
"Je veux saluer l'homme d'état, l'économiste et le maire de Lyon qui a beaucoup apporté à notre pays. Chacun se souvient de son indépendance d'esprit et de sa lucidité parfois caustique."
Dominique Perben (UMP), député
"En tant qu'Européens, nous lui devons l'euro, en tant que Français nous lui devons une certaine idée de la démocratie et en tant que Lyonnais de vivre dans une métropole ouverte sur le monde et sur ses habitants. (...) Raymond Barre est de ceux qui, par leur action politique et leurs convictions, ont fait naître des vocations politiques. Je fais partie de ceux-là."
Marc Augoyard, président des Jeunes démocrates du Rhône
"Un homme sans langue de bois. Il a souvent refusé la démagogie. Cette volonté de dire la vérité aux Français a été plébiscitée par l'élection de Nicolas Sarkozy en mai de cette année."
Philippe Cochet (UMP), député de Caluire
"J'ai apprécié l'homme, sa personnalité exceptionnelle. (...) Soucieux de redonner à Lyon son rayonnement, il savait écouter avant de décider avec sa bonhomie souriante. (...) Quand en 1998, la Région Rhône-Alpes a été entachée par l'alliance de la droite avec le Front National, il a formulé une condamnation sans appel qui a pesé pour que se dégage une issue républicaine."
Jean-Jack Queyranne (PS), président de la Région
"Je viens d'apprendre avec émotion la mort de Raymond Barre pour qui j'avais plus que du respect, de l'affection. (...) Lyon lui doit sa métamorphose internationale. Il a lancé quelques grands chantiers qui ont classé Lyon sur la trajectoire de réussite qu'elle connaît aujourd'hui. Je tiens à dire ma reconnaissance pour son action."
Gérard Collomb (PS), maire de Lyon
"Homme de vision, il avait la faculté rare de pressentir et d'anticiper les changements qui allaient marquer notre vie collective. A ce sens hors du commun, il joignait la volonté farouche de vouloir aider les Français à s'inscrire dans ces évolutions et ce mouvement, car il croyait en leurs compétences et en leurs possibilités. Enfin, ses capacités intellectuelles exceptionnelles se doublaient de belles qualités humaines, d'attention portée à tous et à tous leurs problèmes, et de respect des autres et leurs opinions fussent-elles différentes des siennes. Il était en ce sens bien lyonnais !"
Anne-Marie Comparini (Modem), ancienne députée